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Notice d'autorité

Viré, François

  • Personne
  • 1922-1999

François Léopold Henri Viré, né à Paris le 06/01/1922, après quelques années de petite enfance en Algérie, grandit en France. Après des études secondaires à Fontainebleau, il est attiré par les langues arabes et s’inscrit à l’Ecole Nationale des Langues orientales en 1940 (arabe classique et marocain). La guerre interrompt ce cursus. Il est déporté en Allemagne en camp de travail de 1942 à 1945. Il reprend sa formation à la Libération et obtient sa licence, en ayant suivi les cours d’Evariste Lévi-Provençal et de Jean Sauvaget. Il se marie en 1948 avec Marie Madeleine Mercier, également diplômée en langues orientales. Le couple part alors en Tunisie où ils enseignent comme professeurs d’arabe classique à Tunis. F. Viré est au collège Alaoui et donne aussi des cours à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis. Il développe à ce moment une passion pour l’étude de la nature, baguant des oiseaux du Cap Bon pour étudier leur migration, constituant un fichier de leurs noms arabes, inventoriant animaux et plantes. A l’indépendance de la Tunisie, la famille Viré revient en France s’établir à Digne. Il est Professeur d’Arabe classique jusqu’en 1962 au Lycée Gassendi qui compte de nombreux élèves originaires du Maghreb. Dans les années soixante et sur les conseils de Charles Pellat, il se met à l’étude de la chasse au vol dans les textes arabes, développant un projet de thèse sur la fauconnerie dans la littérature de langue arabe. Ainsi, en 1965, il entre au CNRS et il y devient maître de recherches. Pendant sa carrière de chercheur, il est reconnu comme le spécialiste international de l’histoire de la chasse au Moyen Orient. Il est en contact épistolaire avec tous les érudits de cette thématique. Il publie des ouvrages et dans les revues spécialisées (Arabica, surtout) et dans l’Encyclopédie de l’Islam (58 articles). Les dernières années, retiré à Digne, il se consacre à sa famille et continue à s’intéresser à la nature au sein de la Société d’Histoire naturelle de Haute Provence dont il fut président dès 1970. Il décède en 1999.

Sans titre

Fatima Al-Baydani-Alzawiya, née à al-Bayda au Yémen, a fait ses études secondaires à Aden. Après avoir étudié la médecine à Damas, elle a brièvement enseigné cette discipline à l’Université de Sanaa, avant de se tourner vers sa passion véritable, le patrimoine yéménite. Elle s’est donc lancée dans la collecte de documents sur la littérature orale (poésie, contes, proverbes) à travers toutes les régions du Yémen, en formant de nombreux jeunes aux techniques de la collecte. Ses travaux et études l’ont amenée à collaborer avec plusieurs institutions culturelles et scientifiques, dont le CEFAS (Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa, le FSD (Fonds social de développement au Yémen) et l’Ecole normale supérieure à Paris. En 2001, elle a créé une association culturelle nommée « Meel al-Dhahab », qui est le nom du bâtonnet pour appliquer le khol, en référence à la beauté féminine, puis renommée « Aydanout », en 2014, c’est-à-dire « reine » en langue arabe sud-arabique ancienne. Ce centre est aujourd’hui dépositaire de milliers de documents collectés à travers tout le Yémen sous forme d’enregistrements, de photos, de vidéos et d’ouvrages. Fatima Al-Baydani-Alzawiya a participé à de multiples colloques aussi bien dans le monde arabe, qu’en Europe et en Amérique. De même, elle a publié de nombreux articles et ouvrages. Actuellement, Fatima Al-Baydani-Alzawiya travaille sur un dictionnaire de termes tirés de la vie quotidienne au Yémen. Elle collabore également avec des chercheurs de l’IREMAM dans le domaine de la poésie orale populaire au Hadramaout, ainsi que sur des contes relatifs aux hammams de Sanaa.

Sans titre

Archéologue, archiviste-paléographe (1911), historien d'art, conservateur du Musée des Monuments français. Élève de l’École des Chartes, il en devint secrétaire puis professeur. Il enseigna également à l’École du Louvre. Membre de la Société française d'archéologie, de la Commission supérieure des Monuments historiques, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, il fut l'un des pionniers des études sur l'Orient chrétien et sur son architecture militaire (Les Châteaux des croisés en Terre sainte, Paris : Geuthner, 1934-1939). Également auteur d'études sur la sculpture romane, il publie avec M. Thibout des ouvrages sur la peinture murale en France au Moyen-Âge (1951, 1963), et devint en 1927 directeur du Musée de Sculpture comparée qu'il contribua à faire évoluer en 1937 en Musée des Monuments français et où il créa le département des peintures murales (médiévales). Il créa et dirigea l'Office de documentation pour les Monuments historiques.

Sans titre

Architecte entré à l'Ecole des Beaux-arts en 1859 (atelier de S.-C. Constant-Dufeux). Envoyé en Egypte en 1863 pour surveiller les travaux du consulat de France à Alexandrie, il y séjourne jusqu'en 1866, avec des incursions en Palestine et en Syrie. Il voyage ensuite en Italie du Sud, Sicile et Grèce (fin 1868-début 1869). Une mission en Syrie lui est accordée en 1874-1875, destinée au relevé de la mosquée des Omeyyades et des monuments anciens de la ville et finalement consacrée à l'étude des maisons damascènes. A partir de 1877, il est chargé d'un cours à l'Ecole des Beaux-arts sur l'histoire et la théorie de l'ornement. En Egypte de 1880 à 1884, il est associé à la mise en place par Gaston Maspero de la Mission archéologique française dont il est un temps sous-directeur, et est un membre actif du Comité de conservation des monuments de l'art arabe. Dessinateur exceptionnel, il rapporte de ses différents séjours et missions un corpus graphique impressionnant. En outre, son enquête obstinée sur les principes abstraits structurant toute composition ornementale fait de lui un théoricien de l'ornement et de la graphique.

Sans titre

Archéologue, archiviste-paléographe (1911), historien d'art, conservateur du Musée des Monuments français. Élève de l’École des Chartes, il en devint secrétaire puis professeur. Il enseigna également à l’École du Louvre. Membre de la Société française d'archéologie, de la Commission supérieure des Monuments historiques, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, il fut l'un des pionniers des études sur l'Orient chrétien et sur son architecture militaire (Les Châteaux des croisés en Terre sainte, Paris : Geuthner, 1934-1939). Également auteur d'études sur la sculpture romane, il publie avec M. Thibout des ouvrages sur la peinture murale en France au Moyen-Âge (1951, 1963), et devint en 1927 directeur du Musée de Sculpture comparée qu'il contribua à faire évoluer en 1937 en Musée des Monuments français et où il créa le département des peintures murales (médiévales). Il créa et dirigea l'Office de documentation pour les Monuments historiques.

Sans titre

Archéologue, archiviste-paléographe (1911), historien d'art, conservateur du Musée des Monuments français. Élève de l’École des Chartes, il en devint secrétaire puis professeur. Il enseigna également à l’École du Louvre. Membre de la Société française d'archéologie, de la Commission supérieure des Monuments historiques, de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, il fut l'un des pionniers des études sur l'Orient chrétien et sur son architecture militaire (Les Châteaux des croisés en Terre sainte, Paris : Geuthner, 1934-1939). Également auteur d'études sur la sculpture romane, il publie avec M. Thibout des ouvrages sur la peinture murale en France au Moyen-Âge (1951, 1963), et devint en 1927 directeur du Musée de Sculpture comparée qu'il contribua à faire évoluer en 1937 en Musée des Monuments français et où il créa le département des peintures murales (médiévales). Il créa et dirigea l'Office de documentation pour les Monuments historiques.

Sans titre

Fatima Al-Baydani-Alzawiya, née à al-Bayda au Yémen, a fait ses études secondaires à Aden. Après avoir étudié la médecine à Damas, elle a brièvement enseigné cette discipline à l’Université de Sanaa, avant de se tourner vers sa passion véritable, le patrimoine yéménite. Elle s’est donc lancée dans la collecte de documents sur la littérature orale (poésie, contes, proverbes) à travers toutes les régions du Yémen, en formant de nombreux jeunes aux techniques de la collecte. Ses travaux et études l’ont amenée à collaborer avec plusieurs institutions culturelles et scientifiques, dont le CEFAS (Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa, le FSD (Fonds social de développement au Yémen) et l’Ecole normale supérieure à Paris. En 2001, elle a créé une association culturelle nommée « Meel al-Dhahab », qui est le nom du bâtonnet pour appliquer le khol, en référence à la beauté féminine, puis renommée « Aydanout », en 2014, c’est-à-dire « reine » en langue arabe sud-arabique ancienne. Ce centre est aujourd’hui dépositaire de milliers de documents collectés à travers tout le Yémen sous forme d’enregistrements, de photos, de vidéos et d’ouvrages. Fatima Al-Baydani-Alzawiya a participé à de multiples colloques aussi bien dans le monde arabe, qu’en Europe et en Amérique. De même, elle a publié de nombreux articles et ouvrages. Actuellement, Fatima Al-Baydani-Alzawiya travaille sur un dictionnaire de termes tirés de la vie quotidienne au Yémen. Elle collabore également avec des chercheurs de l’IREMAM dans le domaine de la poésie orale populaire au Hadramaout, ainsi que sur des contes relatifs aux hammams de Sanaa.

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