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Registo de autoridade

Aydanout

Bonète, Yves

  • Pessoa singular
  • 1925-….

Yves Bonète est né le 5 novembre 1925 à Alger. Il reçoit d’abord une formation d’ingénieur des travaux publics de l’Etat. En 1952, sa véritable vocation le pousse vers une activité d’aide et d’assistance à des travailleurs, comme des artisans, rencontrant des difficultés dans leur profession. Lucien Golvin le nomme au poste de Chef de circonscription artisanale de Laghouat (Algérie). A partir de 1960, date de la coupure administrative Algérie-Sahara, il exerce la fonction de Chef de service de l’artisanat jusqu’en octobre 1962. Au cours de cette décennie passée au Sahara, il constitue la documentation photographique déposée à la Médiathèque de la MMSH. Il étudie pendant cette période une fraction de tribu de pasteurs nomades (Larbaa), étude pour laquelle il obtient un doctorat de troisième cycle de Géographie humaine en 1962. Il écrit des articles dans la revue Les Cahiers des arts et techniques d’Afrique du Nord. A son retour en France, il a une activité pour le Bureau international du Travail jusqu’en 1985, date à laquelle il prend sa retraite.

Desparmet, Joseph

  • Pessoa singular
  • 1863-1942

Après une licence es Lettres, Joseph Desparmet enseigne le Français et le latin en collège en France entre 1884 et 1888. Puis il demande un poste aux colonies pour réunir les matériaux d'une thèse. Nommé à Tlemcen en 1891, il commence l'étude de l'arabe qu'il poursuivra tout en enseignant dans les classes supérieures de Lettres. Dès l'obtention de son diplôme d'arabe à Alger, il devient professeur d'arabe à Medea en 1900, puis à Blida en 1902. Dans son enseignement il s'efforcera d'appliquer à l'arabe la réforme de l'enseignement des langues vivantes. Il est l'auteur d'un manuel, fondé sur le parler de Blida, réédité à plusieurs reprises qui restera inégalé pendant la période coloniale. Il entreprend des études et des recueils de tradition orale par des enquêtes ethnographiques poussées dans la région de Blida et dans la Mitidja. Il obtient l'agrégation d'arabe en 1907. Son important travail d’enquêtes ethnographiques donne lieu à des publications en 1908 et 1909, à Paris (Revue des études ethnographiques et sociologiques) et à Alger (Revue Africaine). Entre 1910 et 1917, il publie plusieurs travaux à résonnance politique dans le Bulletin de la Société de Géographie d’Alger et de l’Afrique du Nord. « Par l’analyse de récits populaires largement diffusés mais ignorés des Français, il met à jour les résistances précoces de la culture "nationale" musulmane qui ne tolère un gouvernement chrétien que parce qu’elle est convaincue de son caractère éphémère ».  Son travail principal, L'ethnographie traditionnelle de la Mittidja (1918-1936), participe à la « mise en valeur de l'Islam traditionnel des marabouts face à l'opposition croissante du réformisme musulman ». Après sa retraite en 1928, où il vit entre Alger et l'Ardèche,  il entreprend à nouveau « des travaux lourds d'enjeux politiques. A travers l'étude des poésies populaires et des satires politiques composées en Algérie depuis 1830, il démontre sa lucidité devant la montée d'un nationalisme algérien ». D'après Alain Messaoudi et Michèle Sellès.- "Desparmet Joseph", in François Pouillon (ed.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, IISMM-Karthala, Paris, 2008, pp. 295-296.

Gast, Marceau

  • Pessoa singular
  • 1927-2010

Marceau Gast est né le 01/06/1927 à Chéragas (Alger, Algérie). Après le Baccalauréat en 1947, il entre à l'école normale de Bouzareah et obtient son CAP d'instituteur en 1948. Il demande à être nommé au Sahara et après une année à El Oued (au Sud de Biskra) ), il obtient en 1951 sa nomination dans le Hoggar pour enseigner à des classes nomades, sous hutte et tentes, dont l'emplacement change chaque année, et cela pendant trois années. Après une expérience riche mais difficile, où il applique les méthodes de Célestin Freinet, il s'établit à Tamanrasset jusqu'en 1956; puis il participe sous l'impulsion de Germaine Tillion au Service des Centres sociaux à Alger, dont la mission s'intègre au programme d'éducation de l'UNESCO; il y dirige le service de l'audio-visuel de 1956 à 1960. Il suit des études universitaires (archéologie préhistorique et ethnologie) à Alger, en particulier les séminaires de Lionel Balout au Musée du Bardo entre 1960 et 1965. Il obtient son doctorat d'ethnologie en 1966 à Alger. Ses fonctions : D’abord collaborateur au Musée du Bardo, il est détaché au CNRS en 1960. Il est alors membre du CRAPE (Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques) d'Alger (L. Balout, G. Camps). Il est successivement attaché, chargé puis Maître de recherche au CNRS (1960, 1967, 1975); Membre élu au Comité national du CNRS (1976-1982); Directeur adjoint du GIS Méditerranée, Directeur du Laboratoire d'Anthropologie et de Préhistoire des Pays de la Méditerranée Occidentale (LAPMO,URA 164 du CNRS), entre 1985 et 1990; Membre de l'IREMAM (Institut de recherches et d'Etudes sur le Monde arabe et musulman), pôle "Anthropologie" de 1990 à 1993. En retraite à partir d'octobre 1992. Il décède le 25/07/2010. Titres honorifiques : Médaille de bronze au CNRS, 1968; Prix Héléna, 1973 (Association française pour l'Avancement des Sciences); Prix Durand Réville de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, 2005.

Ilbert, Robert (1950-….), (fonds).

Professeur à l'Université de Provence (Université Aix-Marseille I), il est le fondateur de la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH Aix-en-Provence) et de l'Institut méditerranéen de recherches avancées (IMéRA Marseille), ouvert en 2008 sur le site de l'Observatoire de Marseille. Né à Marseille en 1950, Robert Ilbert est épistémologue de formation initiale. Agrégé d'histoire en 1974, il enseigne d’abord au lycée de Mende (Lozère) avant de se spécialiser sur le Moyen-Orient. Docteur en études islamiques(1979) et docteur d'État, il a acquis une renommée internationale par ses travaux sur la ville d’Alexandrie au XIXème siècle, dans lesquels il met en relief les mécanismes de fonctionnement d'une société urbaine cosmopolite au travers de diverses phases historiques. Enseignant à l’Université du Caire, Robert Ilbert a assuré durant deux ans la responsabilité scientifique du CEDEJ, tout en éditant à l’Institut Français d’Archéologie Orientale, du Caire près de vingt volumes de la collection « Voyageurs Occidentaux en Égypte». Nommé en 1984 à l’Université de Provence Aix-Marseille I, où il a fait toute sa carrière, Robert Ilbert est intégré à la première promotion de l’Institut Universitaire de France, tout en assurant l’enseignement de Méthodologie du cycle supérieur d’Études Politiques à l’Institut d’Études Politiques de Paris, avec Rémy Leveau, et en multipliant les interventions dans des universités étrangères, particulièrement à Oxford. Chargé de Mission auprès des ministres de la recherche Hubert Curien puis Claude Allègre, il rejoint en 1996 la Direction de la Recherche comme directeur des sciences Humaines. À ce titre il joue un rôle central dans la réorganisation de l’ensemble de ce secteur (Réseau des MSH, Institut National d’Histoire de l’Art ; Institut National d’Archéologie Préventive; Unités Mixtes à l’étranger), avant d’être nommé en 1998 Président du Conseil national de coordination des sciences humaines et sociales et membre du conseil National de la Science. La même année, il inaugure la Maison Méditerranéenne de Sciences de L’Homme à Aix-en-Provence, qu’il a dirigée dix ans. Simultanément, ses efforts portent sur l’affirmation et la diffusion d’une méthode de travail qui refuse tout essentialisme musulman ou méditerranéen, en affirmant à la fois la prépondérance des concepts et le rôle moteur de l’intuition. Il développe et diffuse sa conception de la recherche (analytique et inductive) par le biais de recherches collectives, à travers la direction de grands programmes internationaux : « Mégapoles Méditerranéennes » (avec Claude Nicolet) ; «  Individu et société en Islam méditerranéen (dix volumes publiés chez I.B.Taurus, coll.The Islamic Mediterranean, soutenu par l’European Science Foundation) et enfin « Ramses (programme cadre de l’Union Européenne)». Il a ainsi pu diffuser sa méthode et sa conception de l'histoire contemporaine de la Méditerranée, conçue comme la construction culturelle et sociale d’un «système de différences complémentaires». Dans cette même perspective, Robert Ilbert a dirigé de nombreux travaux de thèse. Frappé en 2001 par un accident vasculaire cérébral massif, il a dû réduire considérablement ses activités, ce qui ne l’a pas empêché de publier une première synthèse sur le Levant, avec « De suez à Panama : L’articulation des Mondes » (Actes Sud, 2010) ainsi qu’une cartographie historique des mondes méditerranéens: « Mediamed » sur le site « Cartomed » de la MMSH (aujourd’hui intégré dans la plate-forme Cartomundi), http://cartomed.mmsh.univ-aix.fr/; Son approche épistémologique transdisciplinaire se retrouve pour sa part dans la mise en place entre 2008 et 2012 du Réseau Français des Instituts d’Études Avancées (RFIEA) et particulièrement de l’Institut Méditerranéen de Recherches Avancées(Iméra, Marseille), seul « Institute for Advanced studies » au monde à être ouvert aux chercheurs de toutes disciplines scientifiques et artistiques en prenant pour point de convergence l’Incertitude considérée comme l’un des fondements de l’Univers contemporain. Membre Honoraire de l’Institut Universitaire de France, Robert Ilbert est aujourd’hui Professeur Émérite, chevalier de la Légion d’Honneur et Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques. Il est aussi lauréat du Prix Scientifique Philip Morris (1997) et du Grand Prix du Festival des Sciences(2008). Cf. Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Ilbert

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