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Notice d'autorité
Personne

Etienne, Bruno

  • Personne
  • 1922-1999

Bruno Étienne est né le 6 novembre 1937 à La Tronche (Isère). Il effectue une partie de sa scolarité à la Seyne-sur-Mer (Var), au Collège Sainte-Marie, puis au Lycée Thiers à Marseille. Il fait des études de droit et de science politique à Aix-en-Provence. Il est diplômé de l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence et diplômé d’arabe de l’Institut Bourguiba des Langues (Tunis). En 1965 il soutient, sous la direction du Professeur Maurice Flory, une thèse intitulée « Les Européens et l’Indépendance de l’Algérie » et obtient le grade de Docteur d’État en droit public et en science politique. En 1962 il intègre comme chercheur le CNRS et y restera rattaché jusqu’en 1965. De 1966 à 1974 il part en Algérie comme coopérant technique. Il enseigne notamment au sein de l’École nationale d’administration et exercera diverses charges de conseillers techniques auprès des autorités algériennes. En 1974 il rentre en France et prépare le concours de l’agrégation en science politique qu’il obtient en 1975. De 1977 à 1979 il est Maître de Conférences en droit public et science politique à la Faculté de droit de l’Université de Casablanca. Rentré définitivement en France en 1980, il assure l’intérim de Maurice Flory à la direction du Centre de recherche et d’étude des sociétés méditerranéennes (CRESM) d’Aix-en-Provence. Nommé Professeur de science politique, il est brièvement rattaché à l’Université Lyon II avant d’intégrer définitivement l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. Pendant plus de vingt ans il y dispense un enseignement en science politique et en anthropologie religieuse comparée. En 1992 il crée l’Observatoire du religieux qui fédère au sein de l’Institut d’Études Politiques les recherches en science politique, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux. Il est membre de l’Institut universitaire de France (IUF) de 1996 à 2004; « Visiting professor » aussi bien en Tunisie (Tunis), qu’en Egypte (Le Caire), en Turquie (Marmara), en Syrie (Damas), en Israël/Palestine, aux USA (Princeton) et au Japon (Tokyo, Kyoto) et professeur émérite des universités à partir de 2004. Bruno Étienne est également Franc-maçon, affilié au GODF depuis 1960. Il s’éteint le 4 Mars 2009 à Aix-en-Provence.

Viré, François

  • Personne
  • 1922-1999

François Léopold Henri Viré, né à Paris le 06/01/1922, après quelques années de petite enfance en Algérie, grandit en France. Après des études secondaires à Fontainebleau, il est attiré par les langues arabes et s’inscrit à l’Ecole Nationale des Langues orientales en 1940 (arabe classique et marocain). La guerre interrompt ce cursus. Il est déporté en Allemagne en camp de travail de 1942 à 1945. Il reprend sa formation à la Libération et obtient sa licence, en ayant suivi les cours d’Evariste Lévi-Provençal et de Jean Sauvaget. Il se marie en 1948 avec Marie Madeleine Mercier, également diplômée en langues orientales. Le couple part alors en Tunisie où ils enseignent comme professeurs d’arabe classique à Tunis. F. Viré est au collège Alaoui et donne aussi des cours à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis. Il développe à ce moment une passion pour l’étude de la nature, baguant des oiseaux du Cap Bon pour étudier leur migration, constituant un fichier de leurs noms arabes, inventoriant animaux et plantes. A l’indépendance de la Tunisie, la famille Viré revient en France s’établir à Digne. Il est Professeur d’Arabe classique jusqu’en 1962 au Lycée Gassendi qui compte de nombreux élèves originaires du Maghreb. Dans les années soixante et sur les conseils de Charles Pellat, il se met à l’étude de la chasse au vol dans les textes arabes, développant un projet de thèse sur la fauconnerie dans la littérature de langue arabe. Ainsi, en 1965, il entre au CNRS et il y devient maître de recherches. Pendant sa carrière de chercheur, il est reconnu comme le spécialiste international de l’histoire de la chasse au Moyen Orient. Il est en contact épistolaire avec tous les érudits de cette thématique. Il publie des ouvrages et dans les revues spécialisées (Arabica, surtout) et dans l’Encyclopédie de l’Islam (58 articles). Les dernières années, retiré à Digne, il se consacre à sa famille et continue à s’intéresser à la nature au sein de la Société d’Histoire naturelle de Haute Provence dont il fut président dès 1970. Il décède en 1999.

Raymond, André

  • Personne
  • 1925-2011

André Raymond est un historien, spécialiste des villes arabes à l’époque ottomane. Après une licence d’histoire à la Sorbonne (1944) et une licence d’enseignement de l’Histoire (1945), il obtient l’agrégation d’histoire en 1947. Il enseigne en Tunisie, d’abord au lycée Carnot (1947-1949), puis au collège Sadiki (1949-1951). Il est alors en contact avec Charles-André Julien qui lui conseille de continuer ses recherches à Oxford. De 1951 à 1953, il travaille au Saint-Anthony’s Collège d’Oxford et soutient un doctorat (D phil) British Policy towards Tunis (1830-1881) sous la direction d’Albert Hourani. Pour développer sa connaissance de l’arabe et pouvoir travailler sur des sources arabes il est boursier arabisant à l’IFEAD (Institut français d’Etudes Arabes de Damas) en 1953-1954, puis pensionnaire à l’IFAO (Institut Français d’Archéologie Orientale) du Caire, en 1955-1956. La crise de Suez l’oblige à quitter l’Egypte. De 1957 à 1959, il est coopérant en Tunisie comme Maître de Conférence à l’Université de Tunis nouvellement créée. De 1959 à 1966 il est chargé de conférence à la faculté des Lettres de Bordeaux. De 1966 à 1969 il est directeur-adjoint de l’IFEAD à Damas, duquel il devient directeur entre 1969 et 1975. En 1972, il soutient sa thèse d’Etat à l’Université de Paris I Artisans et commerçants au Caire au 18ème siècle. En 1975, il arrive à Aix-en-Provence où il est successivement Maître de Conférence (1975-1977), puis Professeur (1977-1989) à l’Université de Provence. Il intègre alors le GREPO (Groupe de Recherche et d’Etudes sur le Proche-Orient), créé en 1975 et dirigé par Robert Mantran. La Maison de la Méditerranée vient juste d’être créée pour rassembler les laboratoires de recherche qui travaillent sur la Méditerranée, dont un des plus gros laboratoires est le CRESM (Centre de Recherches et d’Etudes sur les sociétés méditerranéennes) dirigé par Maurice Flory qui travaille surtout sur le Maghreb. De 1984 à 1986, il devient Directeur du CRESM pour préparer une mutation structurelle. En 1985 il est chargé par la Direction des Sciences de l’Homme et de la Société du CNRS, d’une mission de restructuration des recherches sur le monde arabe et musulman dans la région d’Aix-Marseille qui aboutit en1986 à la création de l’Institut fédératif IREMAM (Institut de Recherches et d’Etudes sur le Monde Arabe et musulman), dont il reste directeur jusqu’en 1989 et qui développera des recherches en direction du Proche-Orient. A partir de 1989, il est Professeur émérite à l’Université de Provence. Titres honorifiques : Officier des Palmes académiques ; Officier du Mérite égyptien (1969) ; Officier du Wisâm al-Istithqâq Syrien (1975) ; Chevalier de l Légion d’Honneur (1983).voir aussi une biographie dans Sylvie Denoix, « André Raymond (1925-2011). Un chercheur infatigable », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 131

Marçais, Georges

  • Personne
  • 1876-1962

Georges Marçais, né à Rennes le 11/03/1876 et décédé à Paris le 20/05/1962, est le fondateur de l’archéologie et de l’histoire de l’art musulman occidental. Issu d’une famille de d’artistes et d’hommes de lettres, il se forme d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes puis à celle de Paris. En 1899, il rejoint son frère William à Tlemcen où celui-ci vient d’être nommé directeur de la madrasa. Sur son conseil et suite à l’impression puissante produite sur lui par le patrimoine architectural algérien, il modifie son parcours d’artiste pour devenir historien. Il suit à Rennes l’enseignement du géographe Martonne et des historiens Jordan et Henri Sée. Il obtient sa licence en 1904, un brevet d’arabe à Alger en 1906. Il est nommé professeur de lettres à la médersa de Constantine en 1907. En 1913 il soutient sa thèse d’histoire Les Arabes en Berbérie du XIème au XIVème siècle, complétée par un travail sur l’Art musulman, Contribution à l’étude de la céramique musulmane, spécialité qu’il continue de traiter dans d’autres publications. Pendant la première guerre il supplée Bel à la direction de la médersa de Tlemcen, puis à la médersa d’Alger. Il est ensuite nommé chargé de cours à la faculté des Lettres d’Alger en 1916, puis devient titulaire lors d’une création de chaire d’archéologie musulmane en 1919. En 1920, il est nommé Directeur du Musée des Antiquités algériennes et d’Art musulman (futur Musée Gsell), où il réside jusqu’en 1961. Ses publications principales sont dans le domaine de l’architecture et se rapportent aussi aux productions se situant en limite de l’artisanat (vêtement, costume). Tout en imposant la notion d’un art musulman occidental, il s’intéresse à l’architecture musulmane d’Orient et collabore avec Gaston Wiet. En 1935, il fonde à Alger un Institut d’Etudes Orientales qu’il dirige jusqu’en 1946. A la fin de la deuxième guerre il est mis provisoirement à la retraite d’office puis réintégré. Il conserve la direction du Musée Gsell et il est nommé professeur à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis, jusqu’en 1958. Son disciple Lucien Golvin lui succède à Alger en 1957 à la chaire d’Art et de civilisation de l’Islam. . Il obtient le Prix Littéraire de l’Algérie en 1951 pour l’ensemble de son œuvre. Cf. Alain Messaoudi.- "Marçais Georges", in François Pouillon (éd.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, ISSMM-Karthala, 2ème éd., Paris, 2008, pp. 640-641.

Revault, Jacques

  • Personne
  • 1902-1986

Jacques Revault est né le 26 août 1902 à Saint-Germain du Val (Sarthe) et décédé le 08 septembre 1986 à Aix-en-Provence. Formation et Diplômes: Baccalauréat à Rennes en 1918 ; Elève de l’Ecole Nationale des Beaux Arts et de l’Ecole Nationale des Arts décoratifs à Paris de 1919 à 1922 ; Certificat d’Arabe en 1926 ; Doctorat de 3ème cycle (Ethnographie), Aix-en-Provence, 1965. Distinctions : Commandeur dans l’Ordre des Palmes académiques en 1970 ; Chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, 1951. Fonctions successives et travaux principaux : 1924-1926: Agent technique au Service des Métiers et Arts marocains (Direction de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts au Maroc, à Rabat et à Salé). Il s’initie à l’étude des industries traditionnelles auprès de Prosper Ricard, Directeur du Service des Arts marocains. Un programme de rénovation du tissage citadin et rural l’amène à effectuer successivement des enquêtes sur la technique et le décor des tapis à haute-laine et à poils ras de Rabat et de Salé. 1926-1932 : Sous Inspecteur du Centre régional de Meknès. Pendant cette période, il fréquente les tribus berbères du Moyen Atlas (Marmoucha, Beni Guild, Beni Mtir, Aït Sgougou, GuigouB. Zayyân, Zemmour, …). Il s’initie au travail de la laine, aux procédés de teintures végétales, au tissage des tapis et tentures sur métier vertical. Il réunit une collection importante de tapis et fonde le musée de Meknès au Dâr Jamaï. Il apporte sa contribution au corpus des Tapis marocains. 1933-1946 : Inspecteur de l’Enseignement artisanal et Chef du Service des Arts Tunisiens (Direction de l’Instruction publique et des Beaux Arts en Tunisie) à Tunis. 1947-1956 : Administrateur civil, Directeur de l’Office des Arts Tunisiens et Inspecteur de l’Enseignement artisanal, à Tunis. Sa mission est de rechercher une meilleure adaptation de l’enseignement artisanal, masculin et féminin, dans les écoles musulmanes (36 écoles professionnelles) et de promouvoir un relèvement des industries d’arts traditionnels en milieu corporatif et familial, citadin et rural. Cette initiative aboutit à la création d’un Office des Arts tunisiens avec Direction à Tunis et de dix centres régionaux installés dans les régions les plus importantes (Tunis, Bizerte, Nabeul, Sousse, Kairouan, Sfax, Gabès, Djerba, Tozeur). L’innovation de la méthode consiste dans une étude approfondie des métiers d’art, avec la recherche des anciennes techniques et des éléments décoratifs correspondants. Chaque directeur régional est invité à effectuer sur place les enquêtes nécessaires. Les investigations et études poursuivies pendant plus de vingt ans ont permis de rassembler une documentation graphique et photographique très étendue, conservée après 1957 par l’Office National de l’Artisanat (ex-Office des Arts tunisiens). Cette documentation était aussi destinée à des publications : quatre tomes sur les Tapis Tunisiens, des articles dans les revues Cahiers des Arts et techniques d’Afrique du Nord, Ibla et Les Cahiers de Tunisie. Elle est aussi utilisée pour orienter les artisans et les ateliers scolaires : préparation de maquettes et de modèles d’ouvrages. Ont fait ainsi l’objet d’étude pendant la période 1933-1956 : tapis, tissus, broderies, dentelles, poteries, cuivres, bijoux, nattes, sparterie. Le Service des Arts tunisiens est confié à une direction tunisienne en 1957. 1957- 1972 : Intégré comme attaché de recherche au CNRS (Laboratoire d’Ethnographie auprès de la Mission Universitaire et Culturelle française en Tunisie), il est nommé chargé de recherche en 1962. Il obtient son détachement au CNRS pour maintenir les recherches entreprises et y ajoute l’étude de l’habitat traditionnel en Tunisie. Grâce à sa connaissance de palais anciens de la médina de Tunis dans lesquels étaient organisées les expositions d’Arts tunisiens (Palais du Dey Othman, Dâr Ben Abdallah, Dâr El Monastiri), il étend peu à peu son étude aux palais et riches demeures urbaines et suburbaines de Tunis, et parfois même jusqu’à Sfax et Kairouan, étude qui lui permet de découvrir les formes d’un habitat urbain remontant au moins aux XVI-XVIIème siècles. En même temps, l’examen des types d’habitations urbaines et leur classement selon différentes périodes s’accompagne pour la première fois, de visites comparatives dans les principaux monuments religieux datés (mosquées, médersas, zaouïas, mausolées) en vue d’une détermination aussi précise que possible du style particulier à chaque époque. L’ensemble de ces recherches a fait l’objet d’une documentation photographique très étendue ; l’étude spéciale de certaines demeures choisies parmi les plus caractéristiques donne lieu au tournage de films en couleurs (16 mn), et à des relevés de plans, de coupes, d’élévation et de détails (portes cloutées et encadrées de marbre ou de pierre, grilles de fenêtres, colonnes avec chapiteaux, etc.). Ces travaux conduits dans le cadre du programme sur l’habitat ont été poursuivis en équipe, avec le concours du Cabinet de dessin du C.R.A.M. (Centre de Recherches sur l’Afrique Méditerranéenne), qui se compose d’un ou deux dessinateurs titulaires ou contractuels et de quelques élèves architectes de l’Ecole des Beaux-Arts, intéressés par ces recherches. A l’appui de ces recherches, il lui paraît important d’approfondir les techniques de la construction et du décor qui s’y attachent et de pousser les investigations sur les coutumes particulières aux artisans qui les utilisent. De plus, il s’efforce de pénétrer les modes d’existence correspondant au cadre. Les recherches ont ainsi porté sur la vie propre à chacune des pièces ou partie d’une habitation bourgeoise ou princière, son mobilier, ses ustensiles domestiques, ses coutumes vestimentaires. En 1964, il devient directeur de l’antenne du C.R.A.M. à Tunis. La même année, il est nommé Conseiller technique auprès de la Direction des Musées nationaux en Tunisie (Secrétariat d’Etat aux Affaires culturelles), fonction qui lui autorisera la constitution d’une documentation photographique sur les collections arabes du musée du Bardo et des musées d’Art et de Traditions populaires (tapis, vêtements, tissus, poteries, cuivres, meubles, armes, instruments de musique, orfèvrerie, bijoux, etc). L’ensemble de cette période a permis de rassembler une documentation très importante dont l’exploitation a abouti à la publication de quatre ouvrages : Palais et demeures de Tunis (XVI-XVIIème siècles, tiré de sa thèse de troisième cycle),  en 1967 et Palais et Demeures de Tunis (XVIIIème-XIXème siècles), en 1971, tous deux publiés par l’Institut d’Archéologie Méditerranéenne (dont Les Etudes d’Antiquités Africaines ont pris la suite) ; puis Palais et résidences d’été  de la région de Tunis (XVI-XIXème siècles), en 1974, et L’habitation tunisoise : pierre, marbre et fer dans la construction et le décor, en 1978, tous quatre publiés aux Editions du CNRS. Atteint par la limite d’âge, Jacques Revault se retire en 1972 à Aix-en-Provence, où il poursuit la publication des ouvrages de la série Palais et Demeures de Tunis, avec l’appui du Laboratoire Antiquités Africaines. Il est aussi en lien avec le Département d’Etudes islamiques de l’Université de Provence. Dès 1976, il participe aux travaux du Groupe de Recherche et d’Etudes sur le Proche-Orient (GREPO : E.R.A. n° 648 du CNRS). A partir de 1969, il travaille avec l’équipe qui ébauche l’étude des Palais et Maisons du Caire (Alexandre Lézine, André Raymond, rejoints peu de temps après par Bernard Maury, puis par Mona Zakariya, tous deux architectes). Après le décès soudain d’Alexandre Lézine, en 1972, Jacques Revault reprend la direction de cette étude qui durera une dizaine d’années. Après quatre volumes d’études de maisons publiés à l’Institut français d’Archéologie Orientale du Caire, avec Bernard Maury, il collabore à deux ouvrages de synthèse sur les périodes mamelouke puis ottomane, respectivement avec Jean-Claude Garcin, puis avec André Raymond, ouvrages publiés aux Editions du CNRS en 1982 et 1983. Dès 1982, il poursuit une activité intensive autour de deux projets : un projet collectif avec l’équipe du GREPO sur L’étude comparée de l’habitat traditionnel autour de la Méditerranée : Les actes du Colloque de 1984 seront publiés à l’IFAO (trois volumes entre 1988 et 1991) ; l’autre projet, mené en collaboration étroite avec Lucien Golvin et Ali Amahan, est l’étude des Palais et demeures de Fès, entre le XIVème et le XXème siècle. Un premier volume, consacré aux époques mérinide et saadienne est publié en 1985 aux Editions du CNRS, peu de temps avant sa disparition. Le projet marocain sera mené à son terme par Lucien Golvin et Ali Amahan avec la publication de deux autres volumes. Voir aussi sa biographie présentée sur la plate-forme e-médiathèque : http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/collection/icono/revault/Pages/bio.aspx

Henry, Jean-Robert

  • Personne
  • 1943-....

Jean-Robert Henry est un chercheur spécialisé dans les relations inter-méditerranéennes pendant la période contemporaine. Il a notamment étudié les rapports entre les Occidentaux et les Orientaux à la période coloniale, à travers la littérature ou l'iconographie. Ses recherches ont été publiées dans des articles ou au sein d'ouvrages collectifs, mais il a aussi organisé des colloques et des expositions, dont une sur « L'Algérie et la France », en 2003 aux Archives d'Outre-Mer. Jean-Robert Henry a exercé ces activités dans plusieurs institutions françaises et étrangères. En Algérie, il enseigne de nombreuses années à l'université de Tlemcen. En France, il devient chercheur au sein du CNRS, associé à l'IREMAM. Jean-Robert Henry représente, avec d'autres chercheurs, la discipline « Droit, Sciences Politiques » concernant le Maghreb. Il remplit la fonction de directeur-adjoint de l'IREMAM de façon temporaire, en 1992-1993. Jusqu'en 2009, il est directeur de recherches à l’IREMAM. A partir de cette date et jusqu'en 2014, il est directeur de recherches émérite au CNRS. Désormais retraité, il continue de mener des recherches et de s'investir dans différents projets. Il a notamment été président du Comité Scientifique réuni pour la création d'un musée de l'histoire de la France et de l'Algérie à Montpellier.

Bonnenfant, Paul

  • FRBNF11892824
  • Personne
  • 1938-....

Paul Bonnenfant est directeur de recherche au CNRS, affecté à l’IREMAM d’Aix‐enProvence. Il s’est spécialisé dans la sociologie de la péninsule Arabique contemporaine. Après des recherches sur des sujets très actuels (évolution de la vie bédouine en Arabie centrale, plans directeurs de régions, armature villageoise et urbaine en Arabie Saoudite, mouvement  migratoires...), il s’est spécialisé dans l’étude des architectures vernaculaires dans la péninsule Arabique, particulièrement menacées. Il s’attache à étudier les rapports de toute les formes du construit avec les structures sociales qui les ont façonnées, articulant histoire de l’art et histoire sociale.

Bonète, Yves

  • Personne
  • 1925-….

Yves Bonète est né le 5 novembre 1925 à Alger. Il reçoit d’abord une formation d’ingénieur des travaux publics de l’Etat. En 1952, sa véritable vocation le pousse vers une activité d’aide et d’assistance à des travailleurs, comme des artisans, rencontrant des difficultés dans leur profession. Lucien Golvin le nomme au poste de Chef de circonscription artisanale de Laghouat (Algérie). A partir de 1960, date de la coupure administrative Algérie-Sahara, il exerce la fonction de Chef de service de l’artisanat jusqu’en octobre 1962. Au cours de cette décennie passée au Sahara, il constitue la documentation photographique déposée à la Médiathèque de la MMSH. Il étudie pendant cette période une fraction de tribu de pasteurs nomades (Larbaa), étude pour laquelle il obtient un doctorat de troisième cycle de Géographie humaine en 1962. Il écrit des articles dans la revue Les Cahiers des arts et techniques d’Afrique du Nord. A son retour en France, il a une activité pour le Bureau international du Travail jusqu’en 1985, date à laquelle il prend sa retraite.

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