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Registo de autoridade

Etudiants d'Aix-Marseille Université (enquêteurs)

Au moment de la crétation du corpus, Anne Roche était professeure de littérature à l'université de Provence (devenue Aix-Marseille Université) et Marie-Claude Taranger, professeure de cinéma dans la même institution.

IREMAM

Colin, Georges , Séraphin (1893-1977), (fonds), Aix Marseille Université, CNRS, MMSH USR 3125, 13094, Aix-en- Provence, France. Médiathèque

Georges séraphin Colin, Consul général et orientaliste. Diplomé de l'Ecole Nationale des Langues orientales en 1914 ( arabe littéral, arabe oriental, persan, turc, abyssin et malais), il est appelé au Maroc par le général Lyautey et détaché de l'armée en 1918 comme interprète auxiliaire au Service de Renseignements. Entre 1919 et 1921, il est envoyé à l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire. Mis à disposition du Protectorat au Maroc en 1921, il commence une carrière aux Affaires étrangères, carrière qu'il poursuivra, hors cadre, quand il optera pour l'enseignement et la recherche en 1926. En 1927, il est nommé à la Direction d'Etudes d'arabe moderne à l'Institut des hautes études marocaines et à la chaire d'Arabe maghrébin de l'Ecole nationale des Langues Orientales. Successivement chargé de cours, professeur d'arabe moderne, et enfin directeur d'études à l'Institut des Hautes Etudes marocaines jusqu'en 1958, il enseigne comme professeur d'arabe maghrébin à l'ENLO jusqu'en 1963. Entre Paris et Rabat il collabore avec Lévi-Provençal, Henri Terrasse ; il forme des générations d'étudiants et publie des ouvrages pour eux. Dès 1921, il accumule dans un fichier manuscrit un nombre considérable de données linguistiques sur le dialecte marocain. Retraité, il poursuit ses recherches en dialectologie à Rabat où il apporte son concours à l'Institut d'Etudes et de Recherche pour l'Arabisation pour l'exploitation de son propre fichier d'arabe marocain qui y est encore en dépôt. [ D'après A.L. de Prémare et collaborateurs.- Dictionnaire arabe-français, Khartala, p. 2, Claude Lefébure et Alain Messaoudi.- in François Pouillon éd., Le Dictionnaire des Orientalistes, IISMM- Karthala, p. 232. Voir la biographie de Philippe Marçais.- "G.-S. Colin", Arabica, tome XXIV, fasc. 3, sept. 1977 pp. 227-232. Voir aussi les articles d'hommage dans Hespéris Tamuda, XVII, 1976-1977.]

Golvin, Lucien

  • Pessoa singular
  • 1908-2002

Lucien Camille Golvin est né le 18 Juillet 1908 à Villebougis (Yonne). Il a vécu son enfance dans l'Yonne et effectué ses études secondaires à Joigny. Après avoir obtenu son Brevet Supérieur, il est nommé enseignant en Tunisie en 1929 et occupe son premier poste à Béja. En 1930 il épouse Simone Lion qui est également enseignante. Ils sont nommés à Gabès (1930-31), puis à Dar Chaabane (1931-33) et à Bou Ficha (1934-39). Ces années seront entièrement consacrées à l'enseignement. Un nouveau centre d'intérêt apparaît bientôt dans la vie de Lucien Golvin. Il est détaché au Service des Métiers et Arts Tunisiens et en tant que collaborateur de Jacques Revault. Il est nommé Directeur régional des Arts et traditions populaires à Sfax. L'étude des arts traditionnels lui offre l'occasion de découvrir la société des artisans et les riches traditions du patrimoine de la Tunisie. Sa connaissance de la langue arabe et ses qualités humaines lui permettent de mieux découvrir l'âme de ce pays et d'en faire connaître la culture traditionnelle populaire. Son rôle est de veiller à la diffusion des connaissances dans ce domaine et à la préservation de ces traditions. Un musée est créé, le Dar Jellouli. Malgré la seconde guerre mondiale au cours de laquelle la ville de Sfax sera durement frappée, Lucien Golvin obtient un diplôme de licence en philosophie. La grande étape suivante se déroulera en Algérie. De 1946 à 1957 Lucien Golvin est directeur des Services de l'Artisanat au Gouvernement général de l'Algérie. Ces années seront la poursuite à plus grande échelle de l'action commencée en Tunisie. Il crée les musées ethnographiques d'Alger, de Constantine et d'Oran. Ici encore ses travaux font découvrir les hommes et les traditions d'un autre grand pays du Maghreb. Sa rencontre avec Georges Marçais éveille en lui un vif intérêt pour l'histoire médiévale de cette région du monde. Il entreprend des recherches archéologiques à la Qalaa' des Bani Hammad et sur le site du palais de Ziri à Achir. En 1954 il soutient sa thèse d'état à l'université d'Alger. De 1957 à 1962, il est professeur à la faculté des Lettres et Sciences Humaines d' Alger et occupe la chaire d'Art et civilisation de l'Islam. De 1962 à 1977 il est professeur à l'Université de Provence où il occupe la Chaire d'Art et d'Archéologie Musulmanes. II a dirigé plusieurs missions scientifiques : en Syrie (à Balis-Meskéné), au Yémen (à Thula) et au Maroc (à Fès).

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