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Notice d'autorité

Henry, Jean-Robert

  • Personne
  • 1943-....

Jean-Robert Henry est un chercheur spécialisé dans les relations inter-méditerranéennes pendant la période contemporaine. Il a notamment étudié les rapports entre les Occidentaux et les Orientaux à la période coloniale, à travers la littérature ou l'iconographie. Ses recherches ont été publiées dans des articles ou au sein d'ouvrages collectifs, mais il a aussi organisé des colloques et des expositions, dont une sur « L'Algérie et la France », en 2003 aux Archives d'Outre-Mer. Jean-Robert Henry a exercé ces activités dans plusieurs institutions françaises et étrangères. En Algérie, il enseigne de nombreuses années à l'université de Tlemcen. En France, il devient chercheur au sein du CNRS, associé à l'IREMAM. Jean-Robert Henry représente, avec d'autres chercheurs, la discipline « Droit, Sciences Politiques » concernant le Maghreb. Il remplit la fonction de directeur-adjoint de l'IREMAM de façon temporaire, en 1992-1993. Jusqu'en 2009, il est directeur de recherches à l’IREMAM. A partir de cette date et jusqu'en 2014, il est directeur de recherches émérite au CNRS. Désormais retraité, il continue de mener des recherches et de s'investir dans différents projets. Il a notamment été président du Comité Scientifique réuni pour la création d'un musée de l'histoire de la France et de l'Algérie à Montpellier.

Bonnenfant, Paul

  • FRBNF11892824
  • Personne
  • 1938-....

Paul Bonnenfant est directeur de recherche au CNRS, affecté à l’IREMAM d’Aix‐enProvence. Il s’est spécialisé dans la sociologie de la péninsule Arabique contemporaine. Après des recherches sur des sujets très actuels (évolution de la vie bédouine en Arabie centrale, plans directeurs de régions, armature villageoise et urbaine en Arabie Saoudite, mouvement  migratoires...), il s’est spécialisé dans l’étude des architectures vernaculaires dans la péninsule Arabique, particulièrement menacées. Il s’attache à étudier les rapports de toute les formes du construit avec les structures sociales qui les ont façonnées, articulant histoire de l’art et histoire sociale.

Bonète, Yves

  • Personne
  • 1925-….

Yves Bonète est né le 5 novembre 1925 à Alger. Il reçoit d’abord une formation d’ingénieur des travaux publics de l’Etat. En 1952, sa véritable vocation le pousse vers une activité d’aide et d’assistance à des travailleurs, comme des artisans, rencontrant des difficultés dans leur profession. Lucien Golvin le nomme au poste de Chef de circonscription artisanale de Laghouat (Algérie). A partir de 1960, date de la coupure administrative Algérie-Sahara, il exerce la fonction de Chef de service de l’artisanat jusqu’en octobre 1962. Au cours de cette décennie passée au Sahara, il constitue la documentation photographique déposée à la Médiathèque de la MMSH. Il étudie pendant cette période une fraction de tribu de pasteurs nomades (Larbaa), étude pour laquelle il obtient un doctorat de troisième cycle de Géographie humaine en 1962. Il écrit des articles dans la revue Les Cahiers des arts et techniques d’Afrique du Nord. A son retour en France, il a une activité pour le Bureau international du Travail jusqu’en 1985, date à laquelle il prend sa retraite.

Pascual, Jean-Paul

  • Personne
  • 1944-2015

Jean-Paul Pascual, historien spécialiste de Damas et de la Syrie à l’époque ottomane. Né à Casablanca le 08/06/1944, décédé à Aix-en-Provence le 19/10/2015 ; Etudiant en sociologie et à l’Institut des Langues orientales de Paris, il découvre la Syrie en 1971 pour parfaire sa connaissance de l’arabe dialectal. Il se passionne immédiatement pour ce pays et pour son patrimoine et devient historien. D’abord boursier à l’Institut d’Etudes arabes de Damas, il en devient le secrétaire scientifique en 1975, et ce jusqu’en 1985. Il prépare son doctorat de troisième cycle avec André Raymond sur l’histoire économique de Damas au XVIème siècle (étude de textes narratifs et d’archives ottomanes), qu’il soutient en 1982 à la Sorbonne. Damas, son objet d’étude est en pleine mutation. Dans l’urgence de voir disparaître des pans entiers du bâti, et avec une équipe restreinte, il fonde à l’IFEAD l’Atelier du Vieux Damas et va sur le terrain documenter le bâti des zones les plus menacées. Maîtrisant bien le dialecte damascène, il fréquente les marchés de la ville de Damas où il recueille les témoignages des boutiquiers et artisans. Artisanat et commerce seront alors au cœur de ses travaux (ustensiles, outils, meubles, tissus, activités des souks…). En 1985, il intègre le CNRS en France comme chargé, puis maître de recherche à l’IREMAM (Institut de Recherche et d’Etudes sur le monde arabe et musulman à Aix-en-Provence) et poursuit ses travaux à distance : L’Histoire de la société damascène et de ses productions (à travers les inventaires après décès d’époque ottomane). C’est le début de sa collaboration avec Colette Establet, historienne, avec laquelle seront publiés quatre ouvrages et une quinzaine d’articles. De retour au Proche-Orient en 2007 (IFPO, Amman), Jean-Paul Pascual, âgé de 64 ans, se lance dans l’aventure archéologique : le recensement des moulins de la région d’Ajlûn dans le Nord de la Jordanie puis il prend la direction d’une mission sur le site médiéval de Khirbat al-Dûsaq, près de Shawbak. Il se retire en France en 2009.

Golvin, Lucien

  • Personne
  • 1908-2002

Lucien Camille Golvin est né le 18 Juillet 1908 à Villebougis (Yonne). Il a vécu son enfance dans l'Yonne et effectué ses études secondaires à Joigny. Après avoir obtenu son Brevet Supérieur, il est nommé enseignant en Tunisie en 1929 et occupe son premier poste à Béja. En 1930 il épouse Simone Lion qui est également enseignante. Ils sont nommés à Gabès (1930-31), puis à Dar Chaabane (1931-33) et à Bou Ficha (1934-39). Ces années seront entièrement consacrées à l'enseignement. Un nouveau centre d'intérêt apparaît bientôt dans la vie de Lucien Golvin. Il est détaché au Service des Métiers et Arts Tunisiens et en tant que collaborateur de Jacques Revault. Il est nommé Directeur régional des Arts et traditions populaires à Sfax. L'étude des arts traditionnels lui offre l'occasion de découvrir la société des artisans et les riches traditions du patrimoine de la Tunisie. Sa connaissance de la langue arabe et ses qualités humaines lui permettent de mieux découvrir l'âme de ce pays et d'en faire connaître la culture traditionnelle populaire. Son rôle est de veiller à la diffusion des connaissances dans ce domaine et à la préservation de ces traditions. Un musée est créé, le Dar Jellouli. Malgré la seconde guerre mondiale au cours de laquelle la ville de Sfax sera durement frappée, Lucien Golvin obtient un diplôme de licence en philosophie. La grande étape suivante se déroulera en Algérie. De 1946 à 1957 Lucien Golvin est directeur des Services de l'Artisanat au Gouvernement général de l'Algérie. Ces années seront la poursuite à plus grande échelle de l'action commencée en Tunisie. Il crée les musées ethnographiques d'Alger, de Constantine et d'Oran. Ici encore ses travaux font découvrir les hommes et les traditions d'un autre grand pays du Maghreb. Sa rencontre avec Georges Marçais éveille en lui un vif intérêt pour l'histoire médiévale de cette région du monde. Il entreprend des recherches archéologiques à la Qalaa' des Bani Hammad et sur le site du palais de Ziri à Achir. En 1954 il soutient sa thèse d'état à l'université d'Alger. De 1957 à 1962, il est professeur à la faculté des Lettres et Sciences Humaines d' Alger et occupe la chaire d'Art et civilisation de l'Islam. De 1962 à 1977 il est professeur à l'Université de Provence où il occupe la Chaire d'Art et d'Archéologie Musulmanes. II a dirigé plusieurs missions scientifiques : en Syrie (à Balis-Meskéné), au Yémen (à Thula) et au Maroc (à Fès).

Gast, Marceau

  • Personne
  • 1927-2010

Marceau Gast est né le 01/06/1927 à Chéragas (Alger, Algérie). Après le Baccalauréat en 1947, il entre à l'école normale de Bouzareah et obtient son CAP d'instituteur en 1948. Il demande à être nommé au Sahara et après une année à El Oued (au Sud de Biskra) ), il obtient en 1951 sa nomination dans le Hoggar pour enseigner à des classes nomades, sous hutte et tentes, dont l'emplacement change chaque année, et cela pendant trois années. Après une expérience riche mais difficile, où il applique les méthodes de Célestin Freinet, il s'établit à Tamanrasset jusqu'en 1956; puis il participe sous l'impulsion de Germaine Tillion au Service des Centres sociaux à Alger, dont la mission s'intègre au programme d'éducation de l'UNESCO; il y dirige le service de l'audio-visuel de 1956 à 1960. Il suit des études universitaires (archéologie préhistorique et ethnologie) à Alger, en particulier les séminaires de Lionel Balout au Musée du Bardo entre 1960 et 1965. Il obtient son doctorat d'ethnologie en 1966 à Alger. Ses fonctions : D’abord collaborateur au Musée du Bardo, il est détaché au CNRS en 1960. Il est alors membre du CRAPE (Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques) d'Alger (L. Balout, G. Camps). Il est successivement attaché, chargé puis Maître de recherche au CNRS (1960, 1967, 1975); Membre élu au Comité national du CNRS (1976-1982); Directeur adjoint du GIS Méditerranée, Directeur du Laboratoire d'Anthropologie et de Préhistoire des Pays de la Méditerranée Occidentale (LAPMO,URA 164 du CNRS), entre 1985 et 1990; Membre de l'IREMAM (Institut de recherches et d'Etudes sur le Monde arabe et musulman), pôle "Anthropologie" de 1990 à 1993. En retraite à partir d'octobre 1992. Il décède le 25/07/2010. Titres honorifiques : Médaille de bronze au CNRS, 1968; Prix Héléna, 1973 (Association française pour l'Avancement des Sciences); Prix Durand Réville de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, 2005.

Flory, Maurice

  • Personne
  • 1925-….

Maurice Flory est né le 19 juin 1925 à Paris. Il est Docteur en droit en 1950 et agrégé des Facultés de droit, en 1952. Entre 1952 et 1956, il est Professeur à la Faculté de droit de Rabat, puis Conseiller culturel de l'Ambassade de France, Chef de la mission universitaire et culturelle française au Maroc, entre 1967 et 1971. Professeur de droit international à la Faculté de droit et de science politique de l'Université d'Aix-Marseille, de 1956 à 1967, puis de 1971 à 1993. Professeur émérite puis honoraire à la Faculté de droit et de science politique, en 1993. Ses fonctions diverses : Directeur de l'Institut d'études juridiques de La Réunion (1959-1962) ; Directeur du Centre d'études internationales et communautaires, de 1973 à 1978 ; Membre du Comité » national du CNRS (1960-1970, puis 1980-1986); Directeur de l'UFR Recherches juridiques (1975-1978); Directeur du Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes (CRESM, Laboratoire associé au CNRS), de 1971 à 1984; Membre du Comité consultatif de la recherche scientifique et technique; Responsable du service des relations internationales de l'Université d'Aix-Marseille III à partir de 1985 ; Membre du Conseil supérieur des Universités (1986-1988), puis du Conseil National des Universités (1992-1993); Président du Centre Franco-allemand de Provence (Maison de Tübingen), de 1989 à 1999; Président de l'Académie des sciences, agriculture, arts et belles lettres d' Aix en Provence (1998-2000); Président de la Fondation de Lourmarin (1998-2005); Distinctions : Prix Goulencourt (Faculté de Droit de Paris 1950) ; Officier de la Légion d'honneur ; Commandeur des Palmes académiques ; Médaille d'argent du CNRS ; Commandeur du Ouissam Alaouite (Maroc) ; Docteur Honoris Causa de l'Université de Tübingen ; Prix Hans Gmelin (Tübingen) 1998 ; Verdienst Kreuz, 1 Klasse (Allemagne).

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