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Registro de autoridad

Laoust, Emile

  • FRMMSH13_MED_PERS_0003
  • Persona
  • 1876-1952

Émile Laoust (né le 20 juillet 1876 à Fresnes-sur-Escaut (Nord) - mort le 20 août 1952 à Rabat, au Maroc) est un orientaliste, linguiste français, spécialisé sur le monde berbérophone, auteur de nombreux travaux sur les dialectes berbères d'Afrique du Nord. Il fut professeur à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères de Rabat. Au début du XXe siècle, il fait partie des noms prestigieux comme René puis André Basset et Edmond Destaing (1913-1940) à avoir une activité intense d’exploration et de description linguistique, de publications scientifiques qui vont constituer le socle de la documentation berbérisante dont les matériaux sont une référence encore incontournable. Émile Laoust peut être considéré comme dialectologue et ethnographe. Il est le premier titulaire d'un enseignement du berbère au Maroc pendant vingt-trois ans. Il commence sa carrière comme instituteur dans le nord de la France avant de poursuivre en Algérie à Marengo, aujourd'hui Hadjout, … puis à Ghardaïa. Il soutient sa thèse en 1912 à la faculté des lettres d'Alger sur les parlers berbères du Chenoua. Dès l'année suivante, Lyautey l'appelle à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères à Rabat au Maroc. En 1935, il devient professeur honoraire, mais poursuit ses travaux, surtout sur le Maroc, jusqu'à sa mort. Il est le père d'Henri Laoust.

Colin, Georges-Séraphin

  • Persona
  • 1893-1977

Georges Séraphin Colin, Consul général et orientaliste. Diplomé de l'Ecole Nationale des Langues orientales en 1914 ( arabe littéral, arabe oriental, persan, turc, abyssin et malais), il est appelé au Maroc par le général Lyautey et détaché de l'armée en 1918 comme interprète auxiliaire au Service de Renseignements. Entre 1919 et 1921, il est envoyé à l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire. Mis à disposition du Protectorat au Maroc en 1921, il commence une carrière aux Affaires étrangères, carrière qu'il poursuivra, hors cadre, quand il optera pour l'enseignement et la recherche en 1926. En 1927, il est nommé à la Direction d'Etudes d'arabe moderne à l'Institut des hautes études marocaines et à la chaire d'Arabe maghrébin de l'Ecole nationale des Langues Orientales. Successivement chargé de cours, professeur d'arabe moderne, et enfin directeur d'études à l'Institut des Hautes Etudes marocaines jusqu'en 1958, il enseigne comme professeur d'arabe maghrébin à l'ENLO jusqu'en 1963. Entre Paris et Rabat il collabore avec Lévi-Provençal, Henri Terrasse ; il forme des générations d'étudiants et publie des ouvrages pour eux. Dès 1921, il accumule dans un fichier manuscrit un nombre considérable de données linguistiques sur le dialecte marocain. Retraité, il poursuit ses recherches en dialectologie à Rabat où il apporte son concours à l'Institut d'Etudes et de Recherche pour l'Arabisation pour l'exploitation de son propre fichier d'arabe marocain qui y est encore en dépôt.

Couleau, Julien, François

  • Persona
  • 1906-1996

Né à Châlon sur Saône, d'un père ingénieur, il est diplômé de l'Institut national Agronomique en 1928. Au début des années cinquante, il est diplômé du Centre des Hautes Etudes d'Administration musulmane (Paris). Au Maroc, il occupe successivement les postes de Contrôleur puis Inspecteur des impôts ruraux (1930-1944); Inspecteur du secrétariat permanent du Paysannat marocain (1944-1947); Inspecteur central des Impôts ruraux au service de la mise en valeur et du génie rural du Maroc (enquête agricole mondiale organisée par la F.A.O. , études économiques et sociales des tribus devant bénéficier de l'irrigation. Etude préliminaire au programme de l'habitat rural marocain). Il est un proche collaborateur de Jacques Berque.

Roux, Arsène

  • Persona
  • 1893-1971

Professeur de linguistique à l’Institut des hautes études marocaines (IHEM), diplômé en berbère, agrégé d’arabe et inspecteur de l’enseignement de l’arabe au Maroc, Arsène Roux est directeur du Collège d’Azrou, où il enseigne la langue berbère, puis directeur des études de dialectologie berbère à l’Institut des Hautes études marocaines. Il enseigne aussi le berbère aux officiers des Affaires indigènes qui recueilleront des données linguistiques directement auprès de la population berbère. Entre 1915 et 1940, il collecte de nombreux spécimens de littérature populaire du Maroc, en arabe dialectal et en berbère. La partie la plus précieuse de ce fonds est une collection de manuscrits arabes et berbères du XVIe au XXe siècle qu'il a réunie au Maroc. On y trouve également de nombreux documents manuscrits (recueils de tradition orale berbère du Maroc). Pour en savoir plus : Biographie et bibliographie établie par Harry Stroomer et Michael Peyron avec la collaboration de Claude Brenier-Estrine, Catalogue des archives berbères du « Fonds Arsène Roux, Collection "Berber Studies", Rüdiger Köppe Verlag, Köln, 2004, 117 pages. [D'après la présentation du fonds sur la plate-forme e-médiathèque, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr/collection/manuscrit/roux/Pages/Roux-bio.aspx

Etienne, Bruno

  • Persona
  • 1922-1999

Bruno Étienne est né le 6 novembre 1937 à La Tronche (Isère). Il effectue une partie de sa scolarité à la Seyne-sur-Mer (Var), au Collège Sainte-Marie, puis au Lycée Thiers à Marseille. Il fait des études de droit et de science politique à Aix-en-Provence. Il est diplômé de l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence et diplômé d’arabe de l’Institut Bourguiba des Langues (Tunis). En 1965 il soutient, sous la direction du Professeur Maurice Flory, une thèse intitulée « Les Européens et l’Indépendance de l’Algérie » et obtient le grade de Docteur d’État en droit public et en science politique. En 1962 il intègre comme chercheur le CNRS et y restera rattaché jusqu’en 1965. De 1966 à 1974 il part en Algérie comme coopérant technique. Il enseigne notamment au sein de l’École nationale d’administration et exercera diverses charges de conseillers techniques auprès des autorités algériennes. En 1974 il rentre en France et prépare le concours de l’agrégation en science politique qu’il obtient en 1975. De 1977 à 1979 il est Maître de Conférences en droit public et science politique à la Faculté de droit de l’Université de Casablanca. Rentré définitivement en France en 1980, il assure l’intérim de Maurice Flory à la direction du Centre de recherche et d’étude des sociétés méditerranéennes (CRESM) d’Aix-en-Provence. Nommé Professeur de science politique, il est brièvement rattaché à l’Université Lyon II avant d’intégrer définitivement l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. Pendant plus de vingt ans il y dispense un enseignement en science politique et en anthropologie religieuse comparée. En 1992 il crée l’Observatoire du religieux qui fédère au sein de l’Institut d’Études Politiques les recherches en science politique, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux. Il est membre de l’Institut universitaire de France (IUF) de 1996 à 2004; « Visiting professor » aussi bien en Tunisie (Tunis), qu’en Egypte (Le Caire), en Turquie (Marmara), en Syrie (Damas), en Israël/Palestine, aux USA (Princeton) et au Japon (Tokyo, Kyoto) et professeur émérite des universités à partir de 2004. Bruno Étienne est également Franc-maçon, affilié au GODF depuis 1960. Il s’éteint le 4 Mars 2009 à Aix-en-Provence.

Viré, François

  • Persona
  • 1922-1999

François Léopold Henri Viré, né à Paris le 06/01/1922, après quelques années de petite enfance en Algérie, grandit en France. Après des études secondaires à Fontainebleau, il est attiré par les langues arabes et s’inscrit à l’Ecole Nationale des Langues orientales en 1940 (arabe classique et marocain). La guerre interrompt ce cursus. Il est déporté en Allemagne en camp de travail de 1942 à 1945. Il reprend sa formation à la Libération et obtient sa licence, en ayant suivi les cours d’Evariste Lévi-Provençal et de Jean Sauvaget. Il se marie en 1948 avec Marie Madeleine Mercier, également diplômée en langues orientales. Le couple part alors en Tunisie où ils enseignent comme professeurs d’arabe classique à Tunis. F. Viré est au collège Alaoui et donne aussi des cours à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis. Il développe à ce moment une passion pour l’étude de la nature, baguant des oiseaux du Cap Bon pour étudier leur migration, constituant un fichier de leurs noms arabes, inventoriant animaux et plantes. A l’indépendance de la Tunisie, la famille Viré revient en France s’établir à Digne. Il est Professeur d’Arabe classique jusqu’en 1962 au Lycée Gassendi qui compte de nombreux élèves originaires du Maghreb. Dans les années soixante et sur les conseils de Charles Pellat, il se met à l’étude de la chasse au vol dans les textes arabes, développant un projet de thèse sur la fauconnerie dans la littérature de langue arabe. Ainsi, en 1965, il entre au CNRS et il y devient maître de recherches. Pendant sa carrière de chercheur, il est reconnu comme le spécialiste international de l’histoire de la chasse au Moyen Orient. Il est en contact épistolaire avec tous les érudits de cette thématique. Il publie des ouvrages et dans les revues spécialisées (Arabica, surtout) et dans l’Encyclopédie de l’Islam (58 articles). Les dernières années, retiré à Digne, il se consacre à sa famille et continue à s’intéresser à la nature au sein de la Société d’Histoire naturelle de Haute Provence dont il fut président dès 1970. Il décède en 1999.

Raymond, André

  • Persona
  • 1925-2011

André Raymond est un historien, spécialiste des villes arabes à l’époque ottomane. Après une licence d’histoire à la Sorbonne (1944) et une licence d’enseignement de l’Histoire (1945), il obtient l’agrégation d’histoire en 1947. Il enseigne en Tunisie, d’abord au lycée Carnot (1947-1949), puis au collège Sadiki (1949-1951). Il est alors en contact avec Charles-André Julien qui lui conseille de continuer ses recherches à Oxford. De 1951 à 1953, il travaille au Saint-Anthony’s Collège d’Oxford et soutient un doctorat (D phil) British Policy towards Tunis (1830-1881) sous la direction d’Albert Hourani. Pour développer sa connaissance de l’arabe et pouvoir travailler sur des sources arabes il est boursier arabisant à l’IFEAD (Institut français d’Etudes Arabes de Damas) en 1953-1954, puis pensionnaire à l’IFAO (Institut Français d’Archéologie Orientale) du Caire, en 1955-1956. La crise de Suez l’oblige à quitter l’Egypte. De 1957 à 1959, il est coopérant en Tunisie comme Maître de Conférence à l’Université de Tunis nouvellement créée. De 1959 à 1966 il est chargé de conférence à la faculté des Lettres de Bordeaux. De 1966 à 1969 il est directeur-adjoint de l’IFEAD à Damas, duquel il devient directeur entre 1969 et 1975. En 1972, il soutient sa thèse d’Etat à l’Université de Paris I Artisans et commerçants au Caire au 18ème siècle. En 1975, il arrive à Aix-en-Provence où il est successivement Maître de Conférence (1975-1977), puis Professeur (1977-1989) à l’Université de Provence. Il intègre alors le GREPO (Groupe de Recherche et d’Etudes sur le Proche-Orient), créé en 1975 et dirigé par Robert Mantran. La Maison de la Méditerranée vient juste d’être créée pour rassembler les laboratoires de recherche qui travaillent sur la Méditerranée, dont un des plus gros laboratoires est le CRESM (Centre de Recherches et d’Etudes sur les sociétés méditerranéennes) dirigé par Maurice Flory qui travaille surtout sur le Maghreb. De 1984 à 1986, il devient Directeur du CRESM pour préparer une mutation structurelle. En 1985 il est chargé par la Direction des Sciences de l’Homme et de la Société du CNRS, d’une mission de restructuration des recherches sur le monde arabe et musulman dans la région d’Aix-Marseille qui aboutit en1986 à la création de l’Institut fédératif IREMAM (Institut de Recherches et d’Etudes sur le Monde Arabe et musulman), dont il reste directeur jusqu’en 1989 et qui développera des recherches en direction du Proche-Orient. A partir de 1989, il est Professeur émérite à l’Université de Provence. Titres honorifiques : Officier des Palmes académiques ; Officier du Mérite égyptien (1969) ; Officier du Wisâm al-Istithqâq Syrien (1975) ; Chevalier de l Légion d’Honneur (1983).voir aussi une biographie dans Sylvie Denoix, « André Raymond (1925-2011). Un chercheur infatigable », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée [En ligne], 131

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