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Registro de autoridad

Déjeux, Jean

  • Persona
  • 1921-1993

Jean Déjeux est né à Albi (Tarn) le 05/11/1921 ; Prêtre de la confédération des Pères Blancs (Missionnaires d’Afrique) ; Guerre 1939-1945 : Comme sous-officier chef de groupe de mitrailleuse au 1er bataillon du 3ème régiment de Tirailleurs algériens, il participe aux Campagnes d’Italie et de France ; il est blessé deux fois et reçoit la Médaille militaire et la Croix de guerre ; Il étudie la philosophie et la théologie chez les Frères Blancs à Thibor et Carthage en Tunisie de 1945 à 1952 (avec un noviciat à Maison- Carrée, Alger, en 1947-1948). Il étudie la langue arabe et l’islamologie à l’Institut pontifical d’Etudes arabes à La Manouba en Tunisie de 1952 à 1955. Il participe au groupe de recherche sur l’approche sociologique et psychanalytique des œuvres de culture nord-africaine, sous la direction d’Albert Memmi à l’Ecole pratique des Hautes Etudes de la Sorbonne de 1956 à 1966. Il soutient son Doctorat d’Université en littérature d’expression française (Littérature maghrébine) à l’Université de Strasbourg II le 18/01/ 1979. Il participe de façon suivie aux revues : Se Comprendre (bulletin d’information sur le monde arabo-musulman), 1956-1966 ; Il fait partie du comité de rédaction de Confluent (Paris, dirigé par Paul Buttin), de 1962 à 1965 ; mais aussi du Comité de consultation de la revue Présence francophone (Sherbrooke, Canada), jusqu’à sa cessation en 1982, du Comité de rédaction de la revue Œuvres et critiques, série « Ecriture française hors de France » ; et du Conseil éditorial de la revue Francofonia (Université de Bologne). Ses activités universitaires l’ont amené à faire des cours et conférences dans les universités d’Europe (France, Danemark, Finlande, Italie, Autriche), d’Afrique (Yaoundé), des USA ( New York, Hartford, Temple University à Philadelphie, Los Angles, Berkeley, Seattle) ; du Canada ( Sherbrooke, Moncton), du Maghreb (Oujda). Il a été membre de jurys de thèse à Yaoundé, Lund, Varsovie, Paris. A partir de 1982, il est chargé de cours (Littérature maghrébine) au Centre international d’Etudes francophones de Paris-Sorbonne, dirigé par Mme Goré. A partir de 1985, il est chargé de cours à l’Institut national des Langues et Civilisations orientales (INALCO) sur « L’évolution culturelle et sociale du Maghreb contemporain depuis les indépendances ». Il est décédé le 17/10/1993 à Paris.

Desparmet, Joseph

  • Persona
  • 1863-1942

Après une licence es Lettres, Joseph Desparmet enseigne le Français et le latin en collège en France entre 1884 et 1888. Puis il demande un poste aux colonies pour réunir les matériaux d'une thèse. Nommé à Tlemcen en 1891, il commence l'étude de l'arabe qu'il poursuivra tout en enseignant dans les classes supérieures de Lettres. Dès l'obtention de son diplôme d'arabe à Alger, il devient professeur d'arabe à Medea en 1900, puis à Blida en 1902. Dans son enseignement il s'efforcera d'appliquer à l'arabe la réforme de l'enseignement des langues vivantes. Il est l'auteur d'un manuel, fondé sur le parler de Blida, réédité à plusieurs reprises qui restera inégalé pendant la période coloniale. Il entreprend des études et des recueils de tradition orale par des enquêtes ethnographiques poussées dans la région de Blida et dans la Mitidja. Il obtient l'agrégation d'arabe en 1907. Son important travail d’enquêtes ethnographiques donne lieu à des publications en 1908 et 1909, à Paris (Revue des études ethnographiques et sociologiques) et à Alger (Revue Africaine). Entre 1910 et 1917, il publie plusieurs travaux à résonnance politique dans le Bulletin de la Société de Géographie d’Alger et de l’Afrique du Nord. « Par l’analyse de récits populaires largement diffusés mais ignorés des Français, il met à jour les résistances précoces de la culture "nationale" musulmane qui ne tolère un gouvernement chrétien que parce qu’elle est convaincue de son caractère éphémère ».  Son travail principal, L'ethnographie traditionnelle de la Mittidja (1918-1936), participe à la « mise en valeur de l'Islam traditionnel des marabouts face à l'opposition croissante du réformisme musulman ». Après sa retraite en 1928, où il vit entre Alger et l'Ardèche,  il entreprend à nouveau « des travaux lourds d'enjeux politiques. A travers l'étude des poésies populaires et des satires politiques composées en Algérie depuis 1830, il démontre sa lucidité devant la montée d'un nationalisme algérien ». D'après Alain Messaoudi et Michèle Sellès.- "Desparmet Joseph", in François Pouillon (ed.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, IISMM-Karthala, Paris, 2008, pp. 295-296.

Colonna, Fanny

  • Persona
  • 1934-2014

En 1967 Fanny Colonna entre au CNRS comme ITA au CRAM (Centre de Recherches sur l’Afrique Méditerranéenne) dirigé par Paul-Albert Février. C’est là qu’elle écrit , en marge d’activités documentaires et administratives, deux mémoires de DES en Histoire dirigés par P.-A Février et Mouloud Mammeri, soutenus à Alger en 1967. Elle est retenue au concours comme attachée de recherche au CNRS en 1969 (Pierre Bourdieu, Germaine Tillion). En 1970, elle soutient sa thèse de troisième cycle dans le cadre du CERDES à Alger (Centre d’études, de recherches et de documentation en sciences sociales), dirigée par Pierre Bourdieu; ce centre, rattaché à l’Institut d’Etudes politiques d’Alger était dirigé par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Après une enquête de sociologie historique (sa thèse qui sera publiée en 1975), elle est à la recherche d’un nouveau terrain et d’une communauté scientifique en Algérie, elle est alors affectée au CRAPE (laboratoire de préhistoire et anthropologie) à Alger dirigé par Mouloud Mammeri, collaboration qui durera 10 ans. Entre 1973 et 1980, elle fait des séjours réguliers au Centre de Sociologie européenne dirigé par Pierre Bourdieu à Paris. Dans les années 80 elle collabore avec l’URASC à Oran (Unité de Recherche en Anthropologie sociale et culturelle), dirigée par A. Djeghloul, jusqu’en 1988. En 1985, elle est affectée en parallèle au GSPM (Groupe de sociologie politique et morale) créé par Luc Boltanski à Paris. En 1987, elle obtient son habilitation à diriger des recherches (Bourdieu, Arkoun, Gellner, de Fouchécourt, Benachenou). En 1990, lors de la création du département de Berbère à Tizi-Ouzou, elle y assume la direction des études et des enseignements de sociologie. En 1997-1998, elle est affectée de façon temporaire au CEDEJ (Le Caire). En 1998, elle rejoint le LAMES à la MMSH jusqu’à sa retraite. Au cours de deux cycles d'éméritat (2000-2005 et 2005-2010), elle poursuit son implication dans la recherche et dans la direction de thèses .

Bonète, Yves

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  • Persona
  • 1925-....

Yves Bonète est né le 5 novembre 1925 à Alger. Il reçoit d’abord une formation d’ingénieur des travaux publics de l’Etat. En 1952, sa véritable vocation le pousse vers une activité d’aide et d’assistance à des travailleurs, comme des artisans, rencontrant des difficultés dans leur profession. Lucien Golvin le nomme au poste de Chef de circonscription artisanale de Laghouat (Algérie). A partir de 1960, date de la coupure administrative Algérie-Sahara, il exerce la fonction de Chef de service de l’artisanat jusqu’en octobre 1962. Au cours de cette décennie passée au Sahara, il constitue la documentation photographique déposée à la Médiathèque de la MMSH. Il étudie pendant cette période une fraction de tribu de pasteurs nomades (Larbaa), étude pour laquelle il obtient un doctorat de troisième cycle de Géographie humaine en 1962. Il écrit des articles dans la revue Les Cahiers des arts et techniques d’Afrique du Nord. A son retour en France, il a une activité pour le Bureau international du Travail jusqu’en 1985, date à laquelle il prend sa retraite.

Henry, Jean-Robert (1943-....)

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  • Persona
  • 1943-....

Jean-Robert Henry, est chercheur retraité à l'Institut de Recherches et d'Etudes sur le Monde arabe et musulman (IREMAM-MMSH) à Aix en Provence. Il a étudié et enseigné à la Faculté de Droit d’Alger entre 1963 et 1977, puis assuré des enseignements sur la Méditerranée à l’Institut d'Etudes Politiques (I.E.P.) d’Aix-en-Provence à partir des années 1990 et à l’EHESS. Titulaire d’une thèse en droit international et formé à la recherche africaniste, il a mené des recherches pluridisciplinaires sur les relations méditerranéennes et euro-maghrébines, et sur l’histoire politique, juridique et culturelle de l’Algérie. Fonctions passées ou présentes : enseignant à la Faculté de Droit d’Alger de 1967 à 1977 ; chercheur au Centre de Recherches et d'Etudes sur les Sociétés méditerranéennes (C.R.E.S.M.), puis à l’IREMAM, CNRS et Universités d’Aix-Marseille) depuis1979, ancien directeur-adjoint du laboratoire ; ancien membre du Comité national de la recherche scientifique (1987-1995 : sections 37, 49 ; 36, 42, président de la Commission Valorisation de la recherche) ; président de l’association "Mémoires méditerranéennes" jusqu’en 2015 ; enseignant à l’IEP d’Aix, fondateur du cours “Relations méditerranéennes”; chargé de conférences à l'EHESS (1999-2001) ; membre des Comités de rédaction de Hermès, de L’Année du Maghreb et du Comité scientifique de Insaniyat (Oran) ; membre de la Commission française pour l’UNESCO de 1996 à 2001 ; directeur de recherches émérite au CNRS de 2009 à 2014, il reste associé aux recherches de l’IREMAM ; président du Comité scientifique du projet de Musée d’histoire de la France et de l’Algérie à Montpellier (2012-2014). Il a notamment étudié les rapports entre les Occidentaux et les Orientaux à la période coloniale, à travers la littérature ou l'iconographie. Ses recherches ont été publiées dans des articles ou au sein d'ouvrages collectifs, mais il a aussi organisé des colloques et des expositions, dont une sur « L'Algérie et la France », en 2003 aux Archives d'Outre-Mer et collabore aujourd’hui avec le Musée national de l’Education de Rouen pour une exposition.

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Fatima Al-Baydani-Alzawiya, née à al-Bayda au Yémen, a fait ses études secondaires à Aden. Après avoir étudié la médecine à Damas, elle a brièvement enseigné cette discipline à l’Université de Sanaa, avant de se tourner vers sa passion véritable, le patrimoine yéménite. Elle s’est donc lancée dans la collecte de documents sur la littérature orale (poésie, contes, proverbes) à travers toutes les régions du Yémen, en formant de nombreux jeunes aux techniques de la collecte. Ses travaux et études l’ont amenée à collaborer avec plusieurs institutions culturelles et scientifiques, dont le CEFAS (Centre français d’archéologie et de sciences sociales de Sanaa, le FSD (Fonds social de développement au Yémen) et l’Ecole normale supérieure à Paris. En 2001, elle a créé une association culturelle nommée « Meel al-Dhahab », qui est le nom du bâtonnet pour appliquer le khol, en référence à la beauté féminine, puis renommée « Aydanout », en 2014, c’est-à-dire « reine » en langue arabe sud-arabique ancienne. Ce centre est aujourd’hui dépositaire de milliers de documents collectés à travers tout le Yémen sous forme d’enregistrements, de photos, de vidéos et d’ouvrages. Fatima Al-Baydani-Alzawiya a participé à de multiples colloques aussi bien dans le monde arabe, qu’en Europe et en Amérique. De même, elle a publié de nombreux articles et ouvrages. Actuellement, Fatima Al-Baydani-Alzawiya travaille sur un dictionnaire de termes tirés de la vie quotidienne au Yémen. Elle collabore également avec des chercheurs de l’IREMAM dans le domaine de la poésie orale populaire au Hadramaout, ainsi que sur des contes relatifs aux hammams de Sanaa.

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