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"Je vous le raconte volontiers parce qu'on ne me l'a jamais demandé" : récits autobiographiques de Français en Algérie, au Maroc, en Tunisie dans les années 1930 à 1962

  • FR-130019801 MMSH-phono-ROCTAR-2
  • Série organique
  • 1983-1991

Parmi les étudiants qui ont suivi le cours de littérature animé par Anne Roche et Marie-Claude Taranger, certains ont choisi de réaliser des entretiens auprès de témoins qui vivaient en Algérie, au Maroc ou en Tunisie dans les années 1930 ou pendant la Seconde Guerre mondiale. D'autres ont choisi d'interroger ceux qui ont vécu la guerre d'Algérie du côté des soldats du contingent (à la vue de cet ensemble cohérent qui a émergé, les professeures avaient elles-même pris le parti de réunir ces enquête). Les récits des appelés d’Algérie ont leur spécificité puisqu'ils parlent de ce qu'ils ont vu, de ce qu'ils ont vécu, ainsi que de ce qu'ils ont entendu dire, cru ou espéré et parfois de ce qu'ils ont appris depuis, par différentes voies, avec le souci fréquent de distinguer ces différents plans. Notons que l’ensemble « Appelés en Algérie » date de l’année 1990-1991 au cours de laquelle les enseignantes avaient spécifié aux étudiants d’enregistrer ce type d’informateurs. Or, nous avons choisi de regrouper dans le même corpus tous les récits autobiographiques enregistrés auprès de témoins ayant vécu dans un pays du Maghreb entre les années 1930 et 1962, en raison de l’ère géographique commune.

Roche, Anne (commanditaire et enquêteur)

Les Français au Liban depuis 1945, une minorité allogène (entretiens enregistrés auprès de la communauté française en 1975

  • FR-130019801 MMSH-IREMAM-phono-METR
  • collection
  • 1975

Du mois de janvier au mois de mai 1975 auprès des français installés à Beyrouth (Liban), Jean Métral s’investit dans un projet de thèse d’Etat en sociologie, sur le thème "Les français au Liban depuis 1945, une minorité allogène". Il est alors Maître assistant à l’université de Lyon, détaché depuis 1969 à l'École Supérieure des Lettres de Beyrouth (ESL) où il dirige la section de sociologie et d’anthropologie. Il enregistre 71 enquêtes dont 62 ont été conservées. Ses travaux seront interrompus par l’éclatement de la guerre civile au Liban en avril 1975. Pour son travail sur le terrain, Jean Métral est accompagné de Françoise Métral, alors chargée de cours d’anthropologie à l’ESL, et d'Alain Battegay, en coopération auprès de l’Université Libanaise. Ces entretiens s’inscrivaient dans une recherche plus large qui devait articuler trois approches chronologiques. Tout d’abord, une approche quantitative, réalisée en 1974 avec un traitement statistique de 8000 fiches de français inscrits au consulat. Les fiches avaient été transmises à la Direction de la Statistique Libanaise mais leurs bureaux ont été brûlés et les documents ont été détruits. Puis, une approche qualitative (l’objet de ce corpus) a été réalisée, les témoins avaient été sélectionnés à partir des premiers résultats statistiques. Plusieurs catégories socio-professionnelles sont vraisemblablement enregistrées de janvier à mars 1975 : acteurs du domaine culturel, de la communication et des médias, français expatriés travaillant dans le domaine médical ou technico-commercial, directeurs d’institutions françaises... Le troisième axe, qui concernait l’étude des institutions françaises au Liban, n’a été qu’ébauché. Chaque entretien individuel, préparé en amont par l’ensemble des enquêteurs, est mené en présence de deux enquêteurs dont sont relevés, dans les fiches enquêtes, le ou les noms entendus durant l’enregistrement. De fait, chaque entretien individuel se déroule en trois temps. L’entretien débute par une présentation de l’état civil, du parcours et des intérêts qui ont conduit l’informateur à Beyrouth. Ensuite, l’informateur est interrogé sur l’environnement socio-professionnel qu’il fréquente et sur sa représentation des rapports entre la communauté francophone présente dans le pays, la France et le Liban. L’entretien s’achève par un échange moins directif où l’informateur est invité à s’exprimer plus librement sur un sujet abordé pendant l’entretien ou sur un sujet qui n’aurait pas été abordé.

Jean-Métral (1933-2002)