« Réponses de M. A.L.M. Nicolas à une interview en janvier 1939 au sujet du babisme » avec les six questions, personnelles et intellectuels, à son sujet comme à propos de son père, sur la première page. Les six feuilles suivantes portent chacune une des six questions avec la page entière pour y répondre, à chaque fois vierge. 5 feuilles manuscrites : sans doute le brouillon des réponses d’A.N., d’un écriture souvent difficile à déchiffrer. Y évoque l’origine de son intérêt pour le Babisme, ses réflexions en la matière, et la controverse entre son père et A. de Gobineau.
Lettre de remerciement d’Alphonse Nicolas à (?) pour avoir bien voulu parler de lui à Mirza Khalil. Il lui donne une synthèse de ses travaux en 18 ans d’étude du Babisme, et lui demande de l’aider à entreprendre son histoire de la seconde manifestation, celle de Behahullah (?). Il évoque ensuite les voyages récurrents de M. Dreyfus à Saint-Jean d’Acre et une de ses récentes publications sur le Behaïsme, selon lui parsemée d’erreurs. (non daté) dont trois sont collées au carton. Modèles de dactylographie.
Brouillon d’une lettre de réponse, inachevé. A.N. Se dit surpris du contenu de la lettre de son interlocuteur, qui prétend que le Bab est resté dans l’Islam. Il le corrige, et s’en prend à Gobineau et M. Huard, « qui n’y connaît rien ». il rappelle l’importance du Beyan Persan pour comprendre le Beyan Arabe.
La même lettre – sans doute une lettre – sans destinataire ni date ni signature – dans les deux versions. A.N. Déclare avoir voulu travaillé sur Soubh-i Ezel et pour cela avoir demandé au ministre de France à Téhéran d’écrire à ses homologues russes et anglais en vue d’obtenir des documents à ce sujet. Il n’obtint pas de réponse et a abandonné ce projet, découragé aussi par l’impossibilité de publier son livre La voie douloureuse de Seyyèd Ali Mohammed dit le Bâb. Il livre donc au public : Une lettre du Bâb au Chah de Perse ; une lettre de Mirza Saïd Khan, ministre des affaires étrangères à l’ambassadeur de Perse à Constantinople (cette dernière lettre est présente dans le fonds.)
Mary Maxwell (Ruhiyyih khanom), femme de Shoghi Effendi, refuse qu’A.N utilise son nom dans un usage qui pourrait nuire au Bahaïsme, mais elle lui témoigne son admiration pour ses travaux de traduction, et prétend qu’il n’y a qu’un malentendu entre A.N et le Bahaïsme.
Facture de Monsieur Letort des Editions mécanographiques de l’Etoile à A.N (?), au sujet de trois copies des livres (?) suivants : Le Chihisme, et la deuxième préface de la prière.