Récriminations contre l’école lazariste dirigée par le père Decroo, dont les pères seraient plus intéressés par les femmes que par leur mission. Évocation d’un cordonnier qui aurait fouetté un soldat russe. Sur 3 pages, brouillon d’une lettre d’A.N à un sénateur, dans laquelle il évoque la démarche entreprise par sa mère pour le faire muter, en ayant assez de la Perse. Il demande un poste à Tiflis, et expose ses raisons.
Berlemont explique à A.N. avoir reçu en retard ses quatre dernières lettres, et l’entretient des événements à Tiflis. : confusion dans la colonie due à l’absence de consul, malgré des annonces officielles ; évocation des « horreurs commises par les bolcheviks » en Russie ; évocation de l’occupation allemande de la Géorgie ; résumé de la situation de son ancien logement, entre meubles à vendre, biens volés et bail à renégocier ; descriptions des imposteurs, suisses et français (De Riaz-Sianzun, Wütrich et Duroy) qui se font passer pour diplomates en l’absence de consuls. Comptes : liste des secteurs de dépenses effectuées au compte d’A. Nicolas, avec leurs montants.
Au sujet des biens des Nicolas envoyés de Tiflis à Valence par paquebot, et des biens restant, pour lesquels Berlemont demande des instructions. Il est aussi question des 200 000F
C’est celle auxquelles font référence les brouillons d’A.N I-64 et I-64bis. Nettement résume comment les biens d’A.N restés à Tiflis ont été envoyés à Valence, d’abord emballés par Berlemont lui-même en l’absence d’emballeurs compétents puis expédiés grâce à son insistance, « en raison de la situation troublée du pays. »
Au sujet de l’ouverture des caisses de ses biens laissés à Tiflis. A.N. est satisfait, mais constate l’absence d’un coffret contenant les bijoux de sa femme, d’une valeur totale de 25 000F. Il tient à ce qu’il soit retrouvé, mais se doute qu’il a été volé.
L’informe que la gérance du Consulat de France à Tauris lui est confiée, poste qu’il devrait occuper dès que M. Bergeron aura reçu une nouvelle affectation. A.N doit se préparer à partir pour Tauris, où M. de Rettel lui confiera ses affaires, avant de partir le remplacer à Téhéran.