Marçais, Georges

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Personne

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Marçais, Georges

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Dates d’existence

1876-1962

Historique

Georges Marçais, né à Rennes le 11/03/1876 et décédé à Paris le 20/05/1962, est le fondateur de l’archéologie et de l’histoire de l’art musulman occidental. Issu d’une famille de d’artistes et d’hommes de lettres, il se forme d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes puis à celle de Paris. En 1899, il rejoint son frère William à Tlemcen où celui-ci vient d’être nommé directeur de la madrasa. Sur son conseil et suite à l’impression puissante produite sur lui par le patrimoine architectural algérien, il modifie son parcours d’artiste pour devenir historien. Il suit à Rennes l’enseignement du géographe Martonne et des historiens Jordan et Henri Sée. Il obtient sa licence en 1904, un brevet d’arabe à Alger en 1906. Il est nommé professeur de lettres à la médersa de Constantine en 1907. En 1913 il soutient sa thèse d’histoire Les Arabes en Berbérie du XIème au XIVème siècle, complétée par un travail sur l’Art musulman, Contribution à l’étude de la céramique musulmane, spécialité qu’il continue de traiter dans d’autres publications. Pendant la première guerre il supplée Bel à la direction de la médersa de Tlemcen, puis à la médersa d’Alger. Il est ensuite nommé chargé de cours à la faculté des Lettres d’Alger en 1916, puis devient titulaire lors d’une création de chaire d’archéologie musulmane en 1919. En 1920, il est nommé Directeur du Musée des Antiquités algériennes et d’Art musulman (futur Musée Gsell), où il réside jusqu’en 1961. Ses publications principales sont dans le domaine de l’architecture et se rapportent aussi aux productions se situant en limite de l’artisanat (vêtement, costume). Tout en imposant la notion d’un art musulman occidental, il s’intéresse à l’architecture musulmane d’Orient et collabore avec Gaston Wiet. En 1935, il fonde à Alger un Institut d’Etudes Orientales qu’il dirige jusqu’en 1946. A la fin de la deuxième guerre il est mis provisoirement à la retraite d’office puis réintégré. Il conserve la direction du Musée Gsell et il est nommé professeur à l’Institut des Hautes Etudes de Tunis, jusqu’en 1958. Son disciple Lucien Golvin lui succède à Alger en 1957 à la chaire d’Art et de civilisation de l’Islam. . Il obtient le Prix Littéraire de l’Algérie en 1951 pour l’ensemble de son œuvre. Cf. Alain Messaoudi.- "Marçais Georges", in François Pouillon (éd.), Dictionnaire des Orientalistes de langue française, ISSMM-Karthala, 2ème éd., Paris, 2008, pp. 640-641.

Lieux

Statut légal

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Mots-clés - Lieux

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Statut

Finale

Niveau de détail

Moyen

Dates de production, de révision et de suppression

Langue(s)

  • français

Écriture(s)

Sources

Notes de maintenance

  • Presse-papier

  • Exporter

  • EAC

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