Affichage de 57 résultats

Notice d'autorité
Personne

Golvin, Lucien

  • Personne
  • 1908-2002

Lucien Camille Golvin est né le 18 Juillet 1908 à Villebougis (Yonne). Il a vécu son enfance dans l'Yonne et effectué ses études secondaires à Joigny. Après avoir obtenu son Brevet Supérieur, il est nommé enseignant en Tunisie en 1929 et occupe son premier poste à Béja. En 1930 il épouse Simone Lion qui est également enseignante. Ils sont nommés à Gabès (1930-31), puis à Dar Chaabane (1931-33) et à Bou Ficha (1934-39). Ces années seront entièrement consacrées à l'enseignement. Un nouveau centre d'intérêt apparaît bientôt dans la vie de Lucien Golvin. Il est détaché au Service des Métiers et Arts Tunisiens et en tant que collaborateur de Jacques Revault. Il est nommé Directeur régional des Arts et traditions populaires à Sfax. L'étude des arts traditionnels lui offre l'occasion de découvrir la société des artisans et les riches traditions du patrimoine de la Tunisie. Sa connaissance de la langue arabe et ses qualités humaines lui permettent de mieux découvrir l'âme de ce pays et d'en faire connaître la culture traditionnelle populaire. Son rôle est de veiller à la diffusion des connaissances dans ce domaine et à la préservation de ces traditions. Un musée est créé, le Dar Jellouli. Malgré la seconde guerre mondiale au cours de laquelle la ville de Sfax sera durement frappée, Lucien Golvin obtient un diplôme de licence en philosophie. La grande étape suivante se déroulera en Algérie. De 1946 à 1957 Lucien Golvin est directeur des Services de l'Artisanat au Gouvernement général de l'Algérie. Ces années seront la poursuite à plus grande échelle de l'action commencée en Tunisie. Il crée les musées ethnographiques d'Alger, de Constantine et d'Oran. Ici encore ses travaux font découvrir les hommes et les traditions d'un autre grand pays du Maghreb. Sa rencontre avec Georges Marçais éveille en lui un vif intérêt pour l'histoire médiévale de cette région du monde. Il entreprend des recherches archéologiques à la Qalaa' des Bani Hammad et sur le site du palais de Ziri à Achir. En 1954 il soutient sa thèse d'état à l'université d'Alger. De 1957 à 1962, il est professeur à la faculté des Lettres et Sciences Humaines d' Alger et occupe la chaire d'Art et civilisation de l'Islam. De 1962 à 1977 il est professeur à l'Université de Provence où il occupe la Chaire d'Art et d'Archéologie Musulmanes. II a dirigé plusieurs missions scientifiques : en Syrie (à Balis-Meskéné), au Yémen (à Thula) et au Maroc (à Fès).

Henry, Jean-Robert

  • Personne
  • 1943-....

Jean-Robert Henry est un chercheur spécialisé dans les relations inter-méditerranéennes pendant la période contemporaine. Il a notamment étudié les rapports entre les Occidentaux et les Orientaux à la période coloniale, à travers la littérature ou l'iconographie. Ses recherches ont été publiées dans des articles ou au sein d'ouvrages collectifs, mais il a aussi organisé des colloques et des expositions, dont une sur « L'Algérie et la France », en 2003 aux Archives d'Outre-Mer. Jean-Robert Henry a exercé ces activités dans plusieurs institutions françaises et étrangères. En Algérie, il enseigne de nombreuses années à l'université de Tlemcen. En France, il devient chercheur au sein du CNRS, associé à l'IREMAM. Jean-Robert Henry représente, avec d'autres chercheurs, la discipline « Droit, Sciences Politiques » concernant le Maghreb. Il remplit la fonction de directeur-adjoint de l'IREMAM de façon temporaire, en 1992-1993. Jusqu'en 2009, il est directeur de recherches à l’IREMAM. A partir de cette date et jusqu'en 2014, il est directeur de recherches émérite au CNRS. Désormais retraité, il continue de mener des recherches et de s'investir dans différents projets. Il a notamment été président du Comité Scientifique réuni pour la création d'un musée de l'histoire de la France et de l'Algérie à Montpellier.

Henry, Jean-Robert (1943-....)

  • FRMMSH13_MED_PERS_0002
  • Personne
  • 1943-....

Jean-Robert Henry, est chercheur retraité à l'Institut de Recherches et d'Etudes sur le Monde arabe et musulman (IREMAM-MMSH) à Aix en Provence. Il a étudié et enseigné à la Faculté de Droit d’Alger entre 1963 et 1977, puis assuré des enseignements sur la Méditerranée à l’Institut d'Etudes Politiques (I.E.P.) d’Aix-en-Provence à partir des années 1990 et à l’EHESS. Titulaire d’une thèse en droit international et formé à la recherche africaniste, il a mené des recherches pluridisciplinaires sur les relations méditerranéennes et euro-maghrébines, et sur l’histoire politique, juridique et culturelle de l’Algérie. Fonctions passées ou présentes : enseignant à la Faculté de Droit d’Alger de 1967 à 1977 ; chercheur au Centre de Recherches et d'Etudes sur les Sociétés méditerranéennes (C.R.E.S.M.), puis à l’IREMAM, CNRS et Universités d’Aix-Marseille) depuis1979, ancien directeur-adjoint du laboratoire ; ancien membre du Comité national de la recherche scientifique (1987-1995 : sections 37, 49 ; 36, 42, président de la Commission Valorisation de la recherche) ; président de l’association "Mémoires méditerranéennes" jusqu’en 2015 ; enseignant à l’IEP d’Aix, fondateur du cours “Relations méditerranéennes”; chargé de conférences à l'EHESS (1999-2001) ; membre des Comités de rédaction de Hermès, de L’Année du Maghreb et du Comité scientifique de Insaniyat (Oran) ; membre de la Commission française pour l’UNESCO de 1996 à 2001 ; directeur de recherches émérite au CNRS de 2009 à 2014, il reste associé aux recherches de l’IREMAM ; président du Comité scientifique du projet de Musée d’histoire de la France et de l’Algérie à Montpellier (2012-2014). Il a notamment étudié les rapports entre les Occidentaux et les Orientaux à la période coloniale, à travers la littérature ou l'iconographie. Ses recherches ont été publiées dans des articles ou au sein d'ouvrages collectifs, mais il a aussi organisé des colloques et des expositions, dont une sur « L'Algérie et la France », en 2003 aux Archives d'Outre-Mer et collabore aujourd’hui avec le Musée national de l’Education de Rouen pour une exposition.

Husayn ibn Ali

  • ID VIAF: 89661385
  • Personne
  • 626-680

Laoust, Emile

  • FRMMSH13_MED_PERS_0003
  • Personne
  • 1876-1952

Émile Laoust (né le 20 juillet 1876 à Fresnes-sur-Escaut (Nord) - mort le 20 août 1952 à Rabat, au Maroc) est un orientaliste, linguiste français, spécialisé sur le monde berbérophone, auteur de nombreux travaux sur les dialectes berbères d'Afrique du Nord. Il fut professeur à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères de Rabat. Au début du XXe siècle, il fait partie des noms prestigieux comme René puis André Basset et Edmond Destaing (1913-1940) à avoir une activité intense d’exploration et de description linguistique, de publications scientifiques qui vont constituer le socle de la documentation berbérisante dont les matériaux sont une référence encore incontournable. Émile Laoust peut être considéré comme dialectologue et ethnographe. Il est le premier titulaire d'un enseignement du berbère au Maroc pendant vingt-trois ans. Il commence sa carrière comme instituteur dans le nord de la France avant de poursuivre en Algérie à Marengo, aujourd'hui Hadjout, … puis à Ghardaïa. Il soutient sa thèse en 1912 à la faculté des lettres d'Alger sur les parlers berbères du Chenoua. Dès l'année suivante, Lyautey l'appelle à l'École supérieure de langue arabe et de dialectes berbères à Rabat au Maroc. En 1935, il devient professeur honoraire, mais poursuit ses travaux, surtout sur le Maroc, jusqu'à sa mort. Il est le père d'Henri Laoust.

Lézine, Alexandre

  • Personne
  • 1906-1972

Architecte et archéologue. Né en Russie en 1906, après une immigration en France et une jeunesse difficile, il obtient son diplôme d’architecte en 1937. Après son retour de déportation pendant la deuxième guerre mondiale, il participe à des missions de fouille en Egypte avec Pierre Montet à Tanis, puis aux Fouilles du vieil Évreux et à la restauration des monuments de l’Eure. En 1949, il est nommé Architecte des Bâtiments de France. Sur la période 1950-1964, il est Architecte à la Direction des Antiquités de Tunisie, puis, à partir de 1952, architecte principal des Monuments historiques de Tunisie. Après l’indépendance de la Tunisie, de 1957 à 1964, il est nommé Conseiller du gouvernement tunisien auprès du Service des Antiquités et des Arts. Il est chargé de cours d'architecture islamique à l'Université de Tunis (1957-1972). A partir de 1957, il entre au CNRS où il devient Maître de recherches. En 1962, il effectue en tant qu’Expert de l'UNESCO deux longues missions en Afghanistan pour l’inspection de monuments bouddhistes et pour des projets de restauration. Il aura aussi ce rôle d’expert en Algérie entre 1960 et 1964 (pour la médina d’Alger). Entre 1969 et 1972, date de sa mort, il met son expertise au service de l’étude des maisons de Rosette (Egypte) et des maisons nobles des périodes mamelouke et ottomane au Caire. Distinctions : - Croix de guerre 1939-1945 ; Officier de l'Ordre des Palmes académiques. Voir aussi : Duval Noël. Alexandre Lézine (1906-1972). In: Antiquités africaines, 8,1974. pp. 7-12; consultable en ligne, http://www.persee.fr/doc/antaf_0066-4871_1974_num_8_1_940

Résultats 21 à 30 sur 57